«La façon d'y parvenir est de prendre une décision politique, comme en Europe où les prix sont de l'ordre de sept ou huit dollars le gallon (3,8 litres) et nos comportements changeraient du tout au tout», a estimé M. Mulally lors d'une conférence sur l'automobile à Traverse City (Michigan, nord).

«La façon d'y parvenir est de prendre une décision politique, comme en Europe où les prix sont de l'ordre de sept ou huit dollars le gallon (3,8 litres) et nos comportements changeraient du tout au tout», a estimé M. Mulally lors d'une conférence sur l'automobile à Traverse City (Michigan, nord).

Selon lui, la politique actuellement suivie aux États-Unis d'obliger les constructeurs automobiles à respecter une consommation maximum moyenne pour l'ensemble de leur gamme ne permet pas de réduire la consommation d'essence et nuit au secteur automobile.

Une telle politique a obligé les constructeurs à produire plus de petites voitures que le marché ne pouvait absorber au détriment des véhicules plus gros pour lesquels la demande des consommateurs est forte, a fait remarquer M. Mulally, un ancien responsable du constructeur aéronautique Boeing qui a pris la tête de Ford l'an dernier.

Interrogé par des journalistes si ses déclarations constituaient un soutien à une taxe sur l'essence, il a toutefois répondu: «non, pas exactement».

«Je pense qu'il est important que nous participions tous au débat et que nous décidions vraiment ce que nous souhaitons en terme de sécurité des approvisionnements en énergie et de la lutte contre le réchauffement climatique. Un élément de cela pourrait être une taxe», a-t-il précisé.