Alliance of Automobile Manufacturers — un organisme qui représente General Motors, Ford, DaimlerChrysler, Toyota et cinq autres — a réclamé par voie de communiqué «une approche nationale, fédérale, touchant toutes les facettes de l'économie, pour réagir au problème des gaz à effet de serre».

Alliance of Automobile Manufacturers — un organisme qui représente General Motors, Ford, DaimlerChrysler, Toyota et cinq autres — a réclamé par voie de communiqué «une approche nationale, fédérale, touchant toutes les facettes de l'économie, pour réagir au problème des gaz à effet de serre».

Le président et chef de la direction de l'organisme, Dave McCurdy, a ajouté que l'association est prête à collaborer avec les législateurs et les agences fédérales pour développer une approche nationale.

Le mois dernier, les principaux acteurs du domaine de l'automobile s'étaient déclarés prêts à collaborer à la lutte contre les changements climatiques, mais avaient aussi prévenu que cette lutte ne saurait être menée par une seule industrie.

La Cour suprême des États-Unis a tranché, lundi, que la Loi américaine contre la pollution atmosphérique donne au gouvernement fédéral l'autorité de réglementer les émissions de GES des voitures. Les manufacturiers automobiles et leurs avocats avaient fait valoir que la problématique des GES n'est pas encore totalement comprise et que l'imposition de nouvelles règles pourrait avoir des conséquences économiques graves.

Les grands manufacturiers ont refusé, lundi, de commenter la décision du plus haut tribunal américain, en faisant valoir qu'ils sont à l'étudier.

Cette décision pourrait toutefois avoir un impact sur plusieurs autres causes qui sont actuellement devant les tribunaux. En Californie, par exemple, l'industrie automobile est à contester un jugement rendu en 2002 qui impose des restrictions sur les émissions de GES des voitures et camions légers, créant des normes qui seraient les plus sévères de la planète. Dix autres États ont aussi adopté les normes californiennes.

Le juge dans la cause californienne a suspendu le procès plus tôt cette année, dans l'attente de la décision de la Cour suprême. Le jugement du plus haut tribunal du pays contrecarre maintenant effectivement les arguments mis de l'avant par l'industrie automobile dans cette affaire.