Il faut donc s'armer de patience et expliquer aux nombreux curieux ce qu'est cette étrange bestiole qui semble venue d'une autre planète. Et surtout accepter avec le sourire qu'on la prenne en photo - même en roulant à 75 milles à l'heure.

Il faut donc s'armer de patience et expliquer aux nombreux curieux ce qu'est cette étrange bestiole qui semble venue d'une autre planète. Et surtout accepter avec le sourire qu'on la prenne en photo - même en roulant à 75 milles à l'heure.

Mais la meilleure, c'est lorsque je me suis aventuré à l'entrée du somptueux Ritz-Carlton d'Amelia Island, en Floride, pour y prendre mon accréditation de presse au magnifique Concours d'élégance. De retour 10 minutes plus tard, une foule nombreuse - et richissime - s'était agglutinée autour de la petite puce, la détournant des Bentley, Rolls-Royce, Maybach et autres splendeurs automobiles exposées à grands frais et qui souhaitaient attirer les faveurs et le portefeuille des visiteurs bien nantis. «Allez-vous en; vous attirez trop d'attention», me crie amicalement un représentant Bentley!

Cette expérience survenue il y a quelques mois m'a convaincu que la Smart remportera aux États-Unis un succès encore plus remarquable que chez nous, surtout dans les régions tempérées où l'hiver ne fera pas craindre de rouler en «micro». On lit d'ailleurs dans la presse américaine que United Auto Group (UAG), détaillant désigné de Smart aux États-Unis, a déjà reçu 12 600 acomptes pour l'achat de la ForTwo, qui sera commercialisée au début de 2008. Annoncée à un prix de base de 12 000$US, «la Smart tombe à point, compte tenu du prix de l'essence qui pourrait atteindre 4$ le gallon cet été», déclare Tony Pordon, président de United Auto Group, le deuxième détaillant automobile aux États-Unis.

Le seul hic, c'est que l'hiver prochain, en Floride, les Canadiens en Smart ne seront plus aussi rares.