À Detroit, le mois prochain, les visiteurs du North American International Auto Show, feront officiellement la connaissance de la Smart Fortwo qui leur est destiné dès 2008. Le constructeur allemand n'utilisera cependant pas son propre réseau et ne profitera pas, comme c'est le cas au Canada, de l'infrastructure Mercedes existante. Elle comptera sur un distributeur privé, à savoir United Auto Group, dirigé par Roger Penske. Le groupe de distribution compte commercialiser, mais pas avant 2008, la nouvelle Fortwo dans les principales villes du pays en se basant sur un réseau de 30 à 50 concessionnaires.

À Detroit, le mois prochain, les visiteurs du North American International Auto Show, feront officiellement la connaissance de la Smart Fortwo qui leur est destiné dès 2008. Le constructeur allemand n'utilisera cependant pas son propre réseau et ne profitera pas, comme c'est le cas au Canada, de l'infrastructure Mercedes existante. Elle comptera sur un distributeur privé, à savoir United Auto Group, dirigé par Roger Penske. Le groupe de distribution compte commercialiser, mais pas avant 2008, la nouvelle Fortwo dans les principales villes du pays en se basant sur un réseau de 30 à 50 concessionnaires.

Par rapport au modèle essayé dans ces pages (un modèle 2006 puisqu'il n'y a pas de modèle 2007), le nouveau modèle mesure 2,69 mètres de long. Elle a donc poussé de 19 centimètres et demi, mais l'espace disponible pour les deux occupants n'a pas bougé d'un iota. Un tiers du gain de taille a été consacré à l'allongement de l'empattement (la distance entre les deux essieux), afin d'améliorer la tenue de route et d'aménager un coffre dont le volume pourra atteindre jusqu'à 380 litres, l'équivalent d'une Civic berline. Le reste a été mis à profit pour accroître les zones de déformation de la carrosserie en cas d'accident et satisfaire aux nouvelles normes de sécurité, qui imposent un capot plus long destiné à mieux répartir les zones d'impact lors d'un choc avec un piéton

Outre les dimensions accrues, on note des ailes moins marquées, plus de raffinement, une meilleure qualité d'assemblage et une visibilité accrue. À l'intérieur, l'évolution est plus subtile avec une console rectiligne au lieu de former un S, un maniement plus aisé de la clé de contact et un aspect global plus traditionnel. Les autres aménagements concernent la capote du cabriolet (ouverture et fermeture complètement automatisée et pouvant se faire en roulant, custode en verre).

Contre toute attente, la future Smart commercialisée en Amérique du Nord ne dissimulera pas sous le plancher du coffre le trois-cylindres turbo-diesel de 0,8 litre. En lieu et place, on retrouvera un moteur à essence (1 litre) conçu sur base Mitsubishi. Smart insiste par ailleurs sur la plus grande souplesse de la boîte de vitesse, toujours séquentielle (avec mode automatique toujours) aux rapports allongés (5 rapports au lieu de 6). La progression chaotique et le ralentissement obligé à chaque changement de rapport seraient, a-t-on appris, moins perceptibles, réduisant d'autant l'effet «chaise berçante» ressenti par les occupants lorsque la voiture évolue sur son terrain de prédilection, c'est-à-dire la ville.

Capable désormais d'atteindre 145 km/h en vitesse de pointe, la Smart à essence sera associée, à la manière d'un véhicule hybride, d'un système de coupure automatique du moteur à l'arrêt. Et des versions hybrides (électriques, au gaz naturel) seront éventuellement disponibles, mais seulement lorsque la demande sera jugée suffisante.