Alors que Tesla est empêtré dans un rappel suivant le déploiement « bêta » de son système de conduite autonome, General Motors (GM) a exposé plus de détails techniques concernant son prochain système de conduite semi-autonome. L’Ultra Cruise, qui est une version plus perfectionnée du Super Cruise qui est actuellement proposé, promet un « déploiement sécuritaire » dans un contexte où ces technologies soulèvent de nombreuses questions.

Promis à bord de la grande berline Celestiq, nouveau porte-étendard électrique de Cadillac, Super Cruise se base sur une kyrielle d’éléments pour assurer la sécurité de son fonctionnement. Il y a d’abord une caméra placée devant le conducteur qui peut analyser son niveau de distraction en observant la position des yeux. Sept caméras haute définition sont fixées à l’avant, à l’arrière, sur les côtés et aux quatre coins de l’auto pour détecter les autres véhicules, piétons et obstacles qui se présentent continuellement.

Interviennent par la suite les radars de courte et moyenne portée assurant une couche supplémentaire de réactivité en permettant de positionner la voiture et de la faire freiner, en détectant d’avance tout autre objet et être vivant et ainsi faire réagir le véhicule en fonction de leur déplacement et de leur vitesse.

Finalement, un système de télédétection par laser est aussi ajouté derrière le pare-brise pour faire une représentation 3D de l’environnement dans lequel le véhicule circule. De concert avec divers capteurs, cet autre système renforce la sécurité, peu importe les conditions atmosphériques, promet GM.

Des mises à jour continuelles seront possibles grâce à une infrastructure en nuage, une approche semblable à celle de Tesla. GM estime que le système sera fonctionnel dans 95 % des cas, et ce, pratiquement sur toutes les voies asphaltées au Canada ainsi qu’aux États-Unis, rien de moins. Il sera en outre bien intéressant d’en faire l’essai dans un contexte hivernal pour constater comment il performera.