Drôle de monde. Pendant que tout va mal pour l'industrie automobile en général et pour le groupe GM en particulier, voilà que la rumeur d'une version haypermusclée de la Corvette, qui pourrait s'appeler la Stingray, refait surface pour 2009. Ça a de quoi réjouir/inquiéter, vous trouvez pas ?

En attendant, la Corvette revient avec quelques retouches mécaniques, dont un nouveau V8 de 430 et 505 chevaux, selon la version. Cela s'ajoute à des modifications apportées aux deux boîtes de rapports, pour les rendre plus nerveuses et plus promptes à réagir aux commandes du conducteur. Esthétiquement, de nouvelles jantes sont également de mise.

Combinaison de course Pour le reste, pas de doute, la Corvette conserve la combinaison qui en fait l'une des sportives les plus remarquables sur le marché : de la puissance à la tonne, une tenue de route comparable à de la colle époxy et un prix de détail tout à fait abordable dans ce contexte. Et tout ça, en format coupé ou décapotable. Au volan t d'un tel engin, on peut difficilement faire autre chose que de se croire dans le cockpit d'un avion de chasse. L'endroit est étroit, l'instrumentation est orientée vers le conducteur et les commandes, d'un gris morne, ont ce je-ne-sais-quoi de militaire, et de pas du tout sophistiqué. Très « lo-tech », comme disent les gens branchés. Et on ne parle même pas de la Z06, encore plus obnubilée par la performance brute.

Magnétique, vous avez dit? Pourtant, rien n'est moins vrai : les accessoires sont tous très sophistiqués. À commencer par la suspension magnétique ajustable, dont le comportement varie selon les goûts du pilote. S'ajoute à cela la sécurité active déjà connue : freins ABS, antipatinage et antidérapage, et des coussins gonflables mur à mur. Ainsi que des pneus à roulement à plat, des fois que. Dans un marché aussi varié que celui des coupés et décapotables, pas de doute, la Corvette se distingue très bien. Et pour une fois, c'est une bonne chose.