Hé oui, c’est aussi mêlant que ça. Le Compass est un clone du Dodge Caliber, et Jeep double l’offre en produisant le Patriot à partir de la même plateforme. Le Patriot est plus carré et plus robuste, héritant d’une génétique de camion là où les deux autres sont davantage apparentés à une voiture. Autrement dit, il aime aller jouer dans la boue.

Le Patriot est animé par la même cylindrée que les deux autres, avec une boîte manuelle de série ou à variation continue (CVT) en option. Dans ce deuxième cas, le véhicule est un peu moins gourmand, mais plus lent à décoller des coins de rue. Cela dit, comme le Compass, sa consommation est dans la moyenne du marché des petits VUS.

Pour le hors-piste En plus de la transmission intégrale de base, Jeep offre en option un rouage intégral avec un mode à basse vitesse permettant d’en profiter davantage en situation hors piste. Il s’ajoute à l’antipatinage, l’antidérapage, les freins à disque avec antiblocage et les coussins et rideaux gonflables de série. La personnalité du Patriot est étonnamment posée. Sur la route, ce véhicule se déplace plutôt bien et demeure généralement silencieux. Même le roulis est plutôt modéré compte tenu de ses prétentions hors piste. Bref, il est relativement confortable. Même à l’arrière, malgré l’étroitesse des portières. Dans l’habitacle, c’est surtout le manque de finesse des matériaux et des commandes qui déçoit. Remarquez que c’est typique des véhicules du groupe Chrysler depuis quelques années.

Un camion Bref, si on avait à séparer le Patriot du Compass, on pourrait dire qu’il s’agit là du vrai Jeep. Car malgré un manque de souci inexcusable dans la finition, ce VUS est capable de bien se débrouiller dans la brousse. Reste à savoir, maintenant, si vous allez si souvent que ça dans ce genre de sentiers…