Hyundai n’avait pas vraiment le choix d’entrer de plain-pied dans le créneau des multisegments. Le train arrive en gare, mieux vaut ne pas le rater. On sait également que Hyundai possède désormais tout le potentiel pour fabriquer des véhicules haut de gamme.

Le Veracruz va donc permettre au constructeur de chasser encore plus loin cette réputation de fabricant de voitures bon marché, une réputation qui lui collait à la peau depuis ses débuts en sol canadien avec la compacte Pony.Une certaine sobriété Fort de sa troisième banquette, le Veracruz devient le plus gros véhicule de la gamme. Il est le précurseur d’une petite série de véhicules plus luxueux que Hyundai s’apprête à lancer ces prochaines années. Souhaitons d’entrée de jeu que le département design fournira plus d’efforts, car le Veracruz n’ rien pour épater la galerie. Ce Hyundai est trop discret et ressemble un peu trop à un Santa Fe endimanché. Mais soulignons la qualité de son assemblage tant sur le plan de sa carrosserie que de son aménagement intérieur, qui propose une finition plus cossue que son petit frère. Il est livrable en deux versions: le modèle de base (GLS), qui offre un équipement complet accompagné d’une sellerie de cuir haut de gamme et de tous les systèmes électroniques qui facilitent la conduite, ou la version Limited, à laquelle sont ajoutés le hayon à commande électrique et le système de divertissement DVD. Malheureusement, le système de navigation, la caméra de marche arrière et la prise auxiliaire pour accessoires ne sont pas offerts dans les deux versions.Silence on roule S’il est le plus gros véhicule de la gamme, les ingénieurs y ont aussi installé le plus gros moteur du groupe, le V6 de 3,8 litres associé à une boîte automatique à six rapports. La douceur de roulement et l’étanchéité de l’habitacle sont remarquables, des qualités qui rapprochent le Veracruz des Lexus, BMW et Mercedes de sa catégorie. Et comme c’est la marque de commerce de Hyundai, le Veracruz se vend beaucoup moins cher que ses concurrents directs.