La CTS est cette berline intermédiaire haut de gamme qui, en 2002, a pratiquement sauvé la marque Cadillac d’un triste sort. Renaissance était un mot qui revenait souvent, en fait.  Mais quand on voit la nouvelle génération de cette berline, on réalise que GM avait encore des points à améliorer sur cette voiture.

Le plus évident est l’utilisation de matériaux, à l’intérieur, qui rendaient l’habitacle franchement désenchantant. Le plastique bas de gamme gris qui constituait la plus grande partie du tableau de bord et les cadrans à éclairage orange ont donc disparu. Une finition plus subtile faisant un meilleur usage de bois et de métal prend leur place. Il y a même des coutures, visibles un peu partout, faites à la main. Parlez-moi de grande classe!

De Sixteen à CTS De l’extérieur, la CTS est entièrement revue, mais son nouveau look garde un air de famille flagrant avec l’ancien modèle. La calandre est un peu plus imposante et reprend les traits généraux d’un prototype de Cadillac appelé Sixteen. Pour le reste, c’est sensiblement la même combinaison d’angles et de rondeurs que précédemment. Sous le capot, un V6 de 3,6 litres qui dégage beaucoup de puissance, surtout dans sa version optionnelle, où il est bon pour pas moins de 300 chevaux! Dans tous les cas, une boîte manuelle à six rapports est de mise. Une automatique peut aussi être installée en option. À noter que pour la première fois, la CTS peut être équipée d’un système de transmission intégrale. Les roues motrices arrière, qui constituaient une autre première avec la CTS de génération précédente, sont une caractéristique de série quand même.

 

Ordinaire? Malgré le gain en puissance, la cylindrée de cette berline haut de gamme ne demande pas d’essence super. Avouez que juste ça, ça vous fait réfléchir, non? Sans parler d’économie d’essence, c’est déjà une bonne économie d’argent..