Le prince Edward, le troisième fils de la reine d'Angleterre, accusé d'avoir battu un chien, a échappé vendredi à une plainte en justice, une organisation de défense des animaux ayant conclu qu'il n'y avait pas de preuves suffisantes pour le poursuivre.

Le tollé avait été suscité par des photos du prince Edward publiées en décembre par la presse britannique, où on le voyait en train de brandir une canne de 1,2 mètre pour séparer deux chiens de chasse en train de se battre pour une proie.

Les organisations de défense des animaux avaient exprimé leur indignation et la Société royale pour la protection des animaux contre la cruauté (RSPCA) avait ouvert une enquête pour savoir si le prince Edward pouvait faire l'objet d'une plainte en justice.

Mais la RSPCA a indiqué vendredi qu'elle avait «achevé son enquête car il n'y avait pas de preuve suffisante à l'appui d'allégations selon lesquelles le prince Edward battait son chien».

Une porte-parole de Buckingham Palace s'est félicitée de la déclaration de la RSPCA tout en se refusant à tout autre commentaire.

La photo avait été prise alors que le comte de Wessex, 44 ans, participait à une partie de chasse dans le domaine privé du château de Sandringham (Norfolk, est de l'Angleterre), où la famille royale passe traditionnellement ses vacances d'hiver.

Un porte-parole du château de Buckingham, commentant à l'époque cet incident, avait déclaré qu'«il n'était pas sûr que le prince ait frappé un chien». Il avait affirmé que le prince avait mis fin à la bataille entre les chiens et que les photos le montraient en train d'agiter sa canne.

Ce n'est pas la première fois que des membres de la famille royale britannique sont accusés de cruauté envers les animaux.

La reine Elizabeth II en personne avait été photographiée en train de tordre le cou d'un faisan, il y a huit ans.

L'année dernière, le prince Harry, le frère de William, avait été interrogé par la police pour avoir tué deux jeunes busards, une espèce protégée en Grande-Bretagne.