Le Dr Stéphane Delajoux, le neurochirurgien qui a opéré Johnny Hallyday en novembre dernier, s'est déclaré lundi «satisfait» du pré-rapport d'expertise médicale, qui selon lui le «blanchit». Il a cependant précisé être lié par «le secret médical» et ne pas pouvoir tout dire.

«Je suis relativement satisfait de cette expertise qui posait plusieurs questions et répondait de manière assez claire notamment à fallait-il opérer Johnny Hallyday? La réponse était clairement oui. A-t-il été bien opéré? La réponse est oui, et cette intervention l'a t-elle guéri? La réponse est oui, ce n'est pas moi qui vous le dit c'est le rapport médical», s'est-il défendu sur France Info.

«Quand j'entends et je lis «rapport médical qui accable le Dr Delajoux', cela m'a scandalisé», a expliqué le neurochirurgien, évoquant un article du Journal du Dimanche, qui précise avoir pu prendre connaissance du rapport. Les experts relèveraient que le Dr Delajoux n'a pas mentionné dans son compte-rendu d'opération l'ouverture d'une brèche dans la dure-mère lors de l'intervention ainsi qu'un manque d'information du patient sur cette brèche.

L'ouverture de la dure-mère est «un événement extrêmement fréquent, d'ailleurs les experts le rappellent, c'est un événement fréquent voire inévitable dans son cas», car le chanteur avait déjà été opéré du dos, a assuré Stéphane Delajoux. «Ce n'est pas un accident médical, c'est un fait banal pour un neurochirurgien, qui a été indiqué dans le dossier du bloc opératoire.»

Et «j'ai pris le soin d'en informer son médecin traitant, l'infirmière personnelle de Johnny Hallyday, plus tard le médecin américain, et enfin Johnny Hallyday quand il est revenu à la clinique» à cause d'un écoulement de liquide, a-t-il affirmé.

Quant à un manque de prescription de repos après l'opération, le Dr Delajoux fait état d'«une partie du dossier médical qu'(il) ne peut pas dévoiler». Et de lâcher qu'il n'a «pas demandé à Johnny de rentrer chez lui».

«J'ai les mains attachées dans le dos. Cela fait huit mois que je veux crier à la Terre entière ce qui s'est passé mais il y a le secret médical, c'est un combat inéquitable», a lancé le Dr Delajoux. «On me cloue au pilori et on sait très bien que je ne peux pas répondre.»

«Je ne suis pas venu m'exprimer, c'est parce que je ne voulais pas rajouter de la polémique à l'indécence, aujourd'hui je vois un rapport qui globalement m'est favorable», a-t-il dit. «Le rapport est extrêmement clair, je ne regrette rien, je suis extrêmement serein.»