Même si c’est la décision du diffuseur public, Radio-Canada, qui met à l’antenne Tout le monde en parle, la décision annoncée cette semaine de ne plus diffuser le Gala Québec Cinéma n’a pas manqué d’être critiquée dimanche soir. D’abord par Anaïs Favron, qui a repris le siège du fou du roi après une longue pause, et par les invités du premier segment.

C’est le toujours engagé Émile Proulx-Cloutier qui a tenu le propos le plus percutant sur l’affaire. « La culture, honnêtement, c’est une série de maillons, […] qu’il faut développer. Ça ne veut pas dire de foutre ça dans la bouche des gens, mais il faut provoquer des coups de foudre », a-t-il dit, se référant aux gens qui ont découvert les arts de la scène en écoutant Les Beaux Dimanches. Il poursuit sa comparaison en affirmant que si le gala était l’un des maillons de cette chaîne, un maillon faible on le comprend, la solution n’est pas de laisser tomber le gala « parce qu’il ne lève pas », mais de renforcer les autres maillons de la chaîne : éducation aux arts, distribution des films dans les régions, diffusion aux heures de grande écoute, bref, la rencontre entre le cinéma québécois et son public. « Quand ça, ça va être en santé, le gala va lever », a-t-il conclu.

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