Tolérer l’intolérable en 2021 n’a plus sa place. L’éloquence du trio venu traiter à Tout le monde en parle de la culture d’abus et d’un climat toxique au sein de Natation artistique Canada a mis en lumière cette prise de conscience qui s’impose dans notre monde d’aujourd’hui. La rencontre a aussi souligné la lenteur des institutions à réagir.

Que de conviction dans le discours de la championne olympique Sylvie Fréchette, qui a trop longtemps toléré des remarques sur son poids, son apparence physique, à se faire dire : « t’es pas assez belle ». « Il y a une semaine, j’ai su que beaucoup de choses qui se sont passées ne doivent plus se passer », affirme celle qui aurait tellement aimé agir plus tôt.

Victime de « méchants downs » et portant encore des cicatrices de cette période de sa vie, elle aurait aimé en parler avec son ancienne entraîneuse, Julie Sauvé, avant qu’elle meure le printemps dernier. « Pas pour la blâmer, mais pour me libérer », a-t-elle dit. La nageuse a néanmoins eu une carrière exceptionnelle. « Imagine ce que ça aurait pu être », a-t-elle toutefois ajouté en regardant vers le passé.

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