Vous allez tous en pincer pour Maxime Poirier, 32 ans, un des pêcheurs de homards de la pertinente docuréalité La course folle de Télé-Québec, qui prend le large jeudi à 20 h.

Sourd de naissance, le sympathique Maxime de Havre-aux-Maisons a surmonté son handicap et dirige depuis plus de 10 ans sa propre petite entreprise. Un bon exemple de courage et de détermination, pour reprendre les titres des albums vintage de Grolier.

Capitaine du Mecatina IV, le barbu Maxime ne perd jamais son beau sourire – malgré les bris sur son bateau – et il se régale des galettes santé que sa mère Thérèse glisse dans sa boîte à lunch. Dans le Mile End, Maxime passerait pour un hipster avec sa tuque (non ironique) de l’Armada.

  • La course folle de Télé-Québec raconte la rude compétition annuelle à laquelle se livrent 325 équipages de pêcheurs de homards des Îles-de-la-Madeleine.

    PHOTO FOURNIE PAR TÉLÉ-QUÉBEC

    La course folle de Télé-Québec raconte la rude compétition annuelle à laquelle se livrent 325 équipages de pêcheurs de homards des Îles-de-la-Madeleine.

  • Maxime Poirier, 32 ans

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    Maxime Poirier, 32 ans

  • Julien Boudreau, Dominic Eloquin, Maxime Poirier et Olivier Renaud

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    Julien Boudreau, Dominic Eloquin, Maxime Poirier et Olivier Renaud

  • La course folle sera diffusée le jeudi à 20 h.

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    La course folle sera diffusée le jeudi à 20 h.

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Vraiment, ce jeune père de famille attachant, qui visitera Tout le monde en parle dimanche, vous fera fondre le cœur comme du beurre à l’ail sur de la chair de homard. Il est le Dr Éric Gagnon (De garde 24/7) de La course folle.

Cette nouvelle docusérie, déclinée en huit épisodes d’une heure, raconte la rude compétition annuelle à laquelle se livrent 325 équipages des Îles-de-la-Madeleine. À partir du 5 mai à 5 h, et pendant neuf semaines top chrono, c’est bar ouvert sur le homard, car aucun quota gouvernemental ne s’applique.

Les pêcheurs sortent donc de la mer autant de bestioles à pinces que possible. Après, c’est terminé pour les 10 prochains mois. D’où l’importance de capturer des homards en quantité quasi industrielle. Et pas question de rater une journée en raison d’une tempête.

À titre d’info, pendant les neuf semaines de pêche de 2019, les 325 équipages titulaires d’un permis ont ramené à bon port pour 78 millions de homards.

Il n’y a rien de folklorique ou de quétaine dans La course folle. C’est à la fois instructif, touchant et comique. Les menteries constantes des pêcheurs, leurs familles qui les épaulent, leurs expressions colorées, l’accent chantant des Îles, les superbes paysages, ça donne de la bonne télévision.

C’est parfois longuet et on aurait pu resserrer les épisodes au montage, mais rien pour gâcher l’écoute.

La série suit quatre bateaux, qui partent de quatre quais différents. En plus de Maxime Poirier, vous verrez le vieux loup de mer Julien, le taciturne et moderne Dominic, de même que l’apprenti Olivier, qui possède aussi une formation en musique.

Un truc pour combattre le mal de mer ? Avaler un morceau de gingembre ou se coller un timbre contre la nausée derrière l’oreille. Il paraît que ça marche.

Télé-Québec fait du bon boulot depuis plusieurs saisons. Format familial, Ça vaut le coût, Cette année-là, Deux hommes en or, M’entends-tu ?, Le 422, Y’a du monde à messe, Zone franche, Like-moi ! ou Dans les médias, la programmation regorge de perles qui n’attendent que d’être pêchées !

En tout cas, TVA !

Rafaële Germain a trop de talent pour que sa série serve autant de panneau publicitaire pour les produits et vedettes de TVA.

Le dernier épisode de la comédie En tout cas, relayé lundi soir, a poussé fort sur l’autopromotion. Au point que nous avons été plusieurs à décrocher.

Premier exemple : Simon (Yan England) et Chloé (Anne-Élisabeth Bossé) se préparaient devant le miroir, en bavardant. « Y’ont dit à Salut, bonjour !, la semaine passée, que le meilleur moment pour poster sur Instagram, c’était le matin », a glissé Chloé à son copain.

PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DE L’ÉMISSION

En tout cas met en vedette Guylaine Tremblay, Anne-Élisabeth Bossé et Mickaël Gouin.

Puis, dans la scène suivante, il a été question de Denis Lévesque pendant plusieurs minutes. Danielle (Guylaine Tremblay) et sa sœur Hélène (Diane Lavallée) jouaient à « tue, marie, fourre » avec des personnalités du showbiz québécois, dont l’animateur de TVA-LCN. « Denis, je l’aime au boutte, je l’écoute tous les soirs », a gloussé Danielle.

Peu de temps après, Chloé accompagnait Simon dans un colloque de chiros. Comme elle venait de participer à une série documentaire, Chloé s’imaginait être devenue une personnalité populaire. « Oh, my God, je pense que la fille là vient de me reconnaître. Elle a la même face ahurie que quand ma mère a vu Gino Chouinard », a-t-elle soufflé à Simon.

Puis, coup de grâce, Marc Dupré, en chair et en manteau de cuir, s’est pointé au resto de Chloé. Oui, le vrai Marc Dupré, le coach à La voix, que Danielle a convaincu de l’aider à relancer son band Côté Rock. La participation de Marc Dupré se poursuivra pour un autre épisode, où il donnera des leçons de chant à la belle Danielle.

Sérieusement, Salut, bonjour !, Gino Chouinard, Denis Lévesque, Marc Dupré, La voix, on se demande si les personnages d’En tout cas regardent un autre poste que TVA. C’est dommage, car cette enfilade de plogues entache la crédibilité de cette série qui ne cesse pourtant de se bonifier.