Elles sont rares, les émissions de variétés qui suscitent une telle excitation. Tant dans les coulisses, chez les artistes, que durant le tournage, sur le plateau et dans la foule, l’ambiance était à la fête. Une fête sans pareille. La Presse s’est faufilée dans les coulisses du retour de La fureur. Résumé, en photos.

PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

Le studio 42 et ses environs sont en effervescence. Les vétérans et les recrues se font maquiller, et on apporte les dernières retouches à leurs coiffures. Les artistes sont arrivés en fin d’après-midi pour la dernière répétition. Il est 20 h, le spectacle
(car c’en est un) approche. Déjà, l’excitation se fait sentir, donnant un avant-goût de ce que l’émission nous réserve. « L’ambiance
[à La fureur] est inégalée, dit Véronique Cloutier, en entrevue avec La Presse, la veille de l’émission. Je n’ai vécu ça sur aucun autre plateau après. »
Hélène Bourgeois Leclerc, Marie-Lyne Joncas, Michel Charette, Julien Lacroix et Phil Roy

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Dans des loges en retrait, les anciens de Star Académie, qui seront sur scène en fin d’émission, se préparent eux aussi. On les tient loin du studio 42, car les participants ne savent pas qui viendra les surprendre. Personne ne savait non plus que Laurie (!) et Kevin Parent allaient être de la partie pour cette émission tout en nostalgie. On les a également cachés, l’équipe de Radio-Canada s’assurant que personne ne les croise dans un couloir. Nostalgie, quand tu nous tiens.
Marie-Mai

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Une émission spéciale annuelle de La fureur serait envisageable, indique Véronique Cloutier à La Presse. « Le timing est bon [pour un rendez-vous annuel], croit l’animatrice. C’est le premier samedi après les Fêtes, tout le monde est fatigué. Tout le monde veut rester en pyjama tranquille. Les traditions à ce temps-ci de l’année, on aime ça. Donc, si ça en devient une, tant mieux. Je suis bien partante pour le faire tant que ça ne sera pas trop ridicule de me voir faire le petit mouvement du début ! »
Arnaud Soly et Pierre-Yves Lord

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À l’entrée du studio, une file de supportrices : certaines des chanceuses qui ont eu la chance de mettre la main sur une entrée pour cette soirée courue (pour que la rivalité soit à son comble, elles sont, bien sûr, séparées des gars). « L’année dernière, on était très sincères quand on disait qu’on le ferait une seule fois, pour les 20 ans, dit Véro. Mais on ne se doutait pas qu’on allait rallier 2 millions de téléspectateurs. Et que l’engouement serait aussi grand. J’ai été surprise par cette vague de nostalgie et d’enthousiasme qui nous a frappés ! »

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Juste avant d’entrer sur le plateau, on discute un peu stratégie. Du côté des filles, Mariana Mazza parle à son équipe : « La consigne, c’est : on pèse, on pèse, on pèse. » La fureur, c’est du plaisir. C’est un peu du sérieux, aussi. Et il n’y a pas eu à convaincre les joueurs de participer à l’émission. « Je n’ai jamais vu un booking se faire aussi facilement en 26 ans de carrière, confie Véronique Cloutier. En 24 heures, c’était booké à 90 %. Les joueurs se battent pour venir. Les gens m’écrivaient pour me demander s’ils pouvaient y aller, s’il y avait de la place pour eux. »
Marie-Lyne Joncas, Mariana Mazza, Debbie Lynch-White, Karine Vanasse, Élyse Marquis et Hélène Bourgeois Leclerc

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Si le ton monte parfois entre les deux équipes pendant le jeu, durant les pauses, c’est le retour à la bonne entente pendant que vétérans et recrues se font rapidement poudrer le nez. D’où est venue l’idée de ce choc des générations ? « Quand on a décidé de ramener La fureur, on était déchirés entre l’envie de revoir des gens qui avaient marqué la première version de l’émission et celle de voir des vedettes qu’on ne connaissait pas encore à l’époque », explique Véro. Tout le monde a finalement sa place, pour deux fois plus de plaisir.

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Pour Véro, « la somme de beaucoup d’ingrédients fait que ce show-là, particulièrement, a levé et a marqué une génération plus que d’autres qui ont essayé de le reproduire ». Quels sont ces ingrédients ? L’animatrice énumère : la compétition, la musique, la chanson de ralliement, l’énergie du direct, et la possibilité, de la maison, de participer au jeu. Ce qui est diffusé le démontre, mais même quand la caméra ne tourne pas, ça se confirme : La fureur, c’est une fête, avant tout.
Michel Charette, Arnaud Soly, Pierre-Yves Lord, Julien Lacroix, Jay Du Temple, Jean-Michel Dufaux, Sébastien Benoit et Phil Roy