C’est un véritable cri du cœur pour les enfants qu’a lancé Régine Laurent à Tout le monde en parle dimanche. La dernière de « cette maudite année de marde de 2020 », dixit Guy A. Lepage, marquée par une étourdissante entrevue avec Mathieu Bock-Côté et par une réconfortante prestation de Fred Pellerin, quelques semaines avant Noël.

Impossible de douter de la sincérité de Régine Laurent, véritablement investie dans la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, qu’elle préside. Dans tous les témoignages qu’elle a entendus, dont certains qu’elle n’oubliera jamais, elle a notamment constaté le réel manque de moyens accordés aux intervenants de la direction de la protection de la jeunesse (DPJ), qui traitent de trop de dossiers à la fois. Elle déplore aussi qu’on ne tienne pas compte de la parole de l’enfant. « Même chez les tout-petits, il faut aller chercher leur parole », croit-elle. Mme Laurent réagit lorsqu’il est question de la règle de confidentialité qui entoure les jeunes de la DPJ, un obstacle plus qu’un outil, et déplore que trop d’enfants multiplient les familles d’accueil. Résultat : ces enfants n’ont plus confiance aux adultes, ce qui crée des problèmes d’attachement. « Ce n’est pas à l’enfant d’écoper. Il faut une famille pour la vie », plaide Régine Laurent, qui remettra son rapport le 30 avril prochain.

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