En cet âge d'or des téléséries, La Presse décortique chaque semaine une série qui vaut le coup d'oeil.

Le lieu de l'époque

Las chicas del cable, c'est huit épisodes d'une cinquantaine de minutes où les spectateurs sont transportés dans les années 20 à Madrid. Les amateurs de séries historiques seront emballés par les décors et les costumes. Une deuxième saison a déjà été annoncée.

L'histoire

«En 1928, il y avait deux milliards d'êtres humains sur Terre. Chacun avec ses propres rêves, ses propres espoirs et surtout ses propres soucis. La vie n'était facile pour personne, mais elle l'était encore moins pour les femmes. Nous n'étions pas libres, mais nous rêvions de l'être», dit d'emblée l'une des protagonistes. Cette série s'intéresse à celles qui militaient pour l'égalité hommes-femmes à une époque où ces dernières n'avaient même pas le droit de vote. Ce désir d'affranchissement ne fait pas plaisir à tous les hommes de leur entourage, dont certains conjoints, collègues et membres de leur famille.

Les personnages

Même si nous sommes bien loin de Carrie, Samantha, Charlotte et Miranda, nous pouvons faire quelques rapprochements entre le quatuor principal de Las chicas del cable et les héroïnes de Sex and the City. Dans la série espagnole, nous suivons les hauts et les bas de Marga, Carlota, Ángeles et Lidia. Des féministes qui parlent de liberté, d'égalité et de vie de couple. Pour s'émanciper, elles travaillent toutes comme opératrices dans une entreprise de téléphone où les hommes sont rois et maîtres. L'une d'entre elles tentera de sortir des griffes de son mari violent alors qu'une fille de famille bourgeoise reniera les siens pour atteindre une plus grande liberté.

Le verdict

Il y a énormément de drames dans cette série. Un peu trop, par moments. En même temps, il est difficile de ne pas s'enticher de ces femmes au caractère fort qui rêvent d'une vie meilleure. Grâce entre autres à leur amitié, elles tenteront par tous les moyens d'atteindre une certaine liberté. Il est également agréable de se retrouver en Espagne, durant l'entre-deux-guerres, et de voir de nouveaux visages sur nos écrans.

Photo fournie par Netflix

Nadia de Santiago, Ana Fernández, Maggie Civantos et Blanca Suárez donnent vie au quatuor principal dans Las chicas del cable.