Une deuxième série 21 jours s'inscrit à l'horaire de TV5 à compter du mardi 5 avril, 21h. Le premier des six épisodes s'intitule Dans l'industrie de la pornographie et, d'entrée de jeu, disons que le documentaire s'adresse à un public très averti.

Ne reculant devant rien pour sonder différents milieux, l'animatrice-réalisatrice, Eza Paventi, nous entraîne chez Pegas Productions, entreprise spécialisée dans la porno québécoise.

Durant 21 jours, bien que troublée par le sujet de son expérience, elle se joindra à l'équipe de production, participant ainsi à toutes les étapes de l'organisation d'un film XXX.

Outre l'organisation technique, on passe au recrutement des candidats puis au tournage de scènes pour le moins olé olé.

Il arrive un moment où, au plus fort de son malaise, Eza doit se retirer et aller prendre une bouffée d'air, choquée tout de même par ces scènes qui provoquent son inconfort, et suscitent une profonde réflexion sur une telle réalité.

En rediffusion, le mercredi 6 avril, 22h.

De détenue à policière

Céline Bonnier, qu'on a l'habitude de voir sous les traits de la fragile Suzanne Beauchemin dans Unité 9 depuis quatre ans, deviendra le sergent Kate McDougall dans Séquelles, un thriller inspiré du polar Le cri du cerf de Johann Seymour.

Rétrogradée de l'équipe de Montréal affectée aux crimes majeurs, Kate, enquêtrice opiniâtre pourvue d'un flair peu commun, trouve une fillette de 9 ans gisant sur la rive d'un lac des Cantons-de-l'Est. Appelés sur les lieux, ses confrères sont peu à peu gagnés par le scepticisme parce que l'un d'eux s'acharne à croire Kate coupable du meurtre. Mais voilà qu'un deuxième meurtre survient et démontre du coup l'innocence de la policière. On découvre toutefois qu'un événement mine la santé mentale de Kate, sujette aux cauchemars, ce qui exacerbe son caractère déjà aiguisé. Elle a la réputation de cultiver les ennemis comme la mauvaise herbe, dira l'un de ses collègues.

Six épisodes pour nous tenir en haleine à compter du mercredi 6 avril, 21h, à Série +. Outre Céline Bonnier, la distribution comprend François Papineau, Élise Guilbault, Danny Gilmore, Alexis Martin, David Boutin et Jean-Nicolas Verreault.

Téléroman-thérapie

Sous la plume d'Anne Boyer et de Michel D'Astous, bien des problématiques ont été abordées dans Yamaska, qui vient de prendre fin. Mort d'un enfant, infidélité, suicide, maladie, toutes des situations que partagent bien des téléspectateurs. On leur a donné la parole, dans Yamaska et moi, le lundi 4 avril, 20h, à TVA. Une jeune fille témoigne du drame d'avoir été abandonnée par sa mère, enfant; une dame explique qu'elle avait l'habitude de suivre l'émission avec son fils qui s'est finalement suicidé; un homme parle du fait qu'un téléroman aide les immigrants à comprendre leur nouveau milieu de vie. Incontestablement, le téléroman a eu une portée considérable sur ses fans.

Unité 9: le documentaire nous a permis de rencontrer les détenues qui ont servi de guides à l'auteure, Danielle Trottier dans l'élaboration des personnages. Cette fois, c'est aux IPL qu'elle s'intéresse. Qui sont-elles, comment choisit-on de devenir intervenante de première ligne, faut-il des traits de caractère particuliers pour endosser cet uniforme? Pour le savoir, on a fait appel à des IPL toujours en fonction ou non. Et qui sait, l'intrusion dans ce monde méconnu attirera peut-être de nouvelles recrues. Unité 9: le documentaire 2, le mardi 5 avril, 20h, à Radio-Canada.

Présente dans 53 pays, la multinationale H&M parvient à offrir des vêtements à bas prix grâce au travail de dizaines de milliers d'employés à bas salaires de même qu'à une savante gymnastique contorsionniste sur le plan financier, leur évitant de payer des impôts, comme le révèle le documentaire Le monde selon H&M. D'ailleurs, une travailleuse dira que le sigle de la compagnie se traduit par Haine et Mensonge. Il n'est pas rare qu'on oblige les employés à fournir jusqu'à 80 heures de travail par semaine, et ce, dans des conditions mettant leur sécurité en danger. À RDI, le mercredi 6 avril, 20h.

À RADIO-CANADA: Nouveau venu Dans l'oeil du dragon, Gilbert Rozon, fondateur du Festival Juste pour rire, se joint à Martin-Luc Archambault, Serge Beauchemin, Mitch Garber et Danièle Henkel, le lundi 4 avril, 20h. Tel un réflexe, Pénélope McQuade revient à l'écran de la SRC pour l'été. Cette fois, on a confié à Éric Salvail le soin de redynamiser l'émission. Tout a changé: le titre devient Les échangistes, le décor a été modifié et le nouveau concept donne maintenant à l'animatrice, le soutien de collaborateurs branchés comme Renée-Claude Brazeau, Alex Perron, Patrick Masbourian, Jean-René Dufort et quelques autres. Du lundi au jeudi, 21h.

À ARTV: Il reste de moins en moins de téléspectateurs qui se souviendront d'Angelina, dans le téléroman tiré de l'oeuvre de Germaine Guèvremont, Le survenant, interprété par Jean Coutu. Angelina, c'était Béatrice Picard dans le rôle affligeant d'une célibataire handicapée, ayant coiffé Sainte-Catherine, à une époque où les filles se pressaient de se marier le plus tôt possible. C'était il y a 60 ans. Depuis, la comédienne, aujourd'hui âgée de 86 ans, a parcouru un long chemin qu'elle raconte avec honnêteté et émotions aux Grandes entrevues, ce samedi, 21h.

À CANAL VIE: Alex Perron anime une nouvelle émission, Mordu de toi, dès le mercredi 6 avril, 19h30, qui met en vedette des chiens compétitifs. Accompagnés de leur maître, les toutous se prêtent à trois épreuves commentées par l'animateur, et accumulent ainsi des points distribués par Nadine Caron, la juge. Le mercredi 6 avril, 19h30, Goliath, un Cane Corso, Boomer, un Labrador Retriever, et Zora, un Berger de Shetland, se mesurent au freestyle. Quand on voit le duplex acquis par Anaïs Favron pour en faire un lieu habitable, nous sommes pris d'un profond découragement devant l'ampleur de la détérioration des lieux. Mais, aidée de son conjoint et de quelques amis, courageusement et dans la joie, l'animatrice et comédienne entreprend Les 12 travaux d'Anaïs qui transformeront ce taudis en un superbe cottage. Le jeudi 7 avril, 19h30.

À EXPLORA: La série Médecines d'ailleurs présente un épisode consacré aux sumos. Il existe un mot d'ordre qui leur est propre: «Les blessures ramassées sur le dohyô (l'arène) se guérissent sur le dohyô». Formés à gérer leur corps, à supporter la douleur, ces lutteurs, peu enclins à recourir aux soignants, acceptent toutefois les soins d'Inui Tomoyuki, bien connu dans le milieu. Dans leur cas, celui-ci recourt à la médecine chinoise et à l'ostéopathie. Japon - Dans le secret des sumos, le jeudi 7 avril, 19h30.