Une autre vedette revenue transformée d'un voyage en Inde? Non, Geneviève Borne n'a pas vécu de révélation spirituelle durant ses cinq semaines au pays des vaches sacrées. Mais l'animatrice comprend tout à fait pourquoi ceux qui découvrent cette partie du monde peuvent en revenir transformés.

«Ce n'est pas que ça te transforme, c'est que ça t'habite, ça reste en toi. C'est tellement puissant», confie Geneviève Borne, revenue il y a deux semaines du tournage de sa nouvelle série pour Évasion, intitulée Shanti, qui symbolise paix, calme et sérénité.

 

L'Inde et son Taj Mahal, elle en rêvait depuis longtemps. Après avoir exploré la Chine, le Vietnam, l'Argentine, la Polynésie et la Tunisie, elle propose cette sixième série prévue pour la mi-août. Le périple ne l'a pas déçue, et son récit donne furieusement envie d'ajouter l'Inde à nos projets de voyages. «C'est un peuple fascinant. Tout est à un exposant très puissant là-bas. La religion est omniprésente et pousse jusque dans les craques de trottoir.»

Bombay, Delhi, Agra, Varanasi. L'animatrice n'a pas eu assez de ses deux yeux et de ses deux oreilles pour saisir tout ce que l'Inde était prête à lui offrir. «Leur musique est extraordinaire, leurs costumes, leurs danses, leur gastronomie, leur architecture. On explore tout ça dans la série.»

Telle Julie Snyder dans le Saint-Laurent à L'enfer, c'est nous autres, Geneviève Borne aurait pu plonger dans le Gange, le fleuve sacré de l'Inde, comme le font des millions de pèlerins. Mais elle n'a pas osé. «Je me suis contentée d'y aller en bateau. Eux sont convaincus qu'ils se purifient de leurs péchés lorsqu'ils se baignent dedans. Ils veulent être incinérés sur le bord du Gange, et que leurs cendres soient dispersées dans le fleuve pour accéder à une vie éternelle, pour cesser le cycle des réincarnations.»

Par contre, elle a eu la chance d'être en Inde au moment de la Kumbah Mela, le plus grand rassemblement religieux au monde, qui se tient aux 12 ans, sur le bord du Gange. «Ça attire des millions de pèlerins à Haridwar.»

La passion de Geneviève Borne pour le voyage ne se dément pas, elle qui a aussi visité la Russie et l'Islande dans la dernière année. Elle dit avoir été reçue admirablement en Inde, où elle retournerait assurément. «J'aime le chaos du pays: il y a des vaches, des chameaux, des éléphants, partout dans le trafic. Il y a plusieurs espaces temps qui se côtoient là-bas.»

Par contre, ne leur parlez pas trop du succès de Slumdog Millionaire, «un peu insultant» pour plusieurs, qui jugent que l'Inde, c'est autre chose que les bidonvilles omniprésents dans le film oscarisé.

Outre Shanti, Geneviève Borne reviendra pour la troisième saison à Belle et Bum, aux côtés de Normand Brathwaite, cet automne à Télé-Québec. «J'aime tellement la musique. Ça fait partie de mon ADN, c'est trop important pour moi de rester en contact avec des musiciens.»

Et ne vous inquiétez pas pour la santé de l'ex-VJ de MusiquePlus. Moins de deux ans après avoir été diagnostiquée pour un cancer du sein, l'animatrice se porte à merveille et respire le bonheur. Même que la porte-parole du magazine Clin d'oeil s'adonne désormais à la photo de mode. «Je fais beaucoup de photos de voyages, mais je veux apprendre à faire de la photo de mode. J'ai fait mon premier shooting avec Anik Jean pour le numéro d'avril. Je l'ai dirigée et j'ai choisi son look.»