Plusieurs ADN ont été retrouvés dans l'appartement de l'hôtel parisien où a été braquée, début octobre, la star américaine de la téléréalité Kim Kardashian, qui s'est fait voler neuf millions d'euros de bijoux, a-t-on appris mardi de sources proches de l'enquête.

«Ces ADN sont actuellement en cours d'exploitation», a précisé une des sources à l'AFP.

«Aucun ADN» n'a en revanche été retrouvé «à ce stade des investigations» sur un pendentif serti de diamants, retrouvé dans la rue à proximité des lieux du vol quelques heures après le braquage, a précisé une des sources, confirmant des informations de presse.

Le braquage avait eu lieu dans la nuit du 2 au 3 octobre dans une discrète résidence hôtelière de luxe à Paris, où la vedette ultramédiatisée de 35 ans était venue assister à la Fashion Week.

Les braqueurs, armés, masqués, portant des blousons de police, avaient entravé le veilleur de nuit, puis deux d'entre eux étaient montés dans l'appartement de la star. Ils avaient braqué une arme sur sa tempe avant de la ligoter, de la bâillonner, puis de l'enfermer dans la salle de bains.

Les voleurs, repartis à vélo, selon les premiers éléments de l'enquête, avaient emporté une bague d'une valeur de quatre millions d'euros et un coffret de bijoux pour un montant de 5 millions, soit le plus important vol de bijoux commis sur un particulier en France depuis plus de 20 ans.

Kim Kardashian avait été rapidement entendue par la police le 3 octobre avant de s'envoler vers New York.

Poursuite en diffamation contre le site mediatakeout.com

Kim Kardashian a poursuivi en diffamation mardi le site internet Mediatakeout.com pour des articles accusant la vedette de téléréalité d'avoir mis en scène son agression à main armée à Paris.

Dans une plainte déposée au tribunal de Manhattan à New York et obtenue par l'AFP, la vedette de 35 ans déclare «qu'après avoir été victime d'un vol à main armée horrible et traumatisant en France, Kim Kardashian est revenue aux États-Unis pour y être cette fois victime d'un site en ligne de potins qui a publié une série d'articles début octobre la qualifiant de menteuse et voleuse».

La plainte ajoute que ces allégations selon lesquelles l'épouse du rappeur Kanye West aurait «fait semblant d'être victime d'un vol, menti sur la violente attaque dont elle a fait l'objet puis fait une réclamation mensongère auprès de son assurance» ne sont étayées par aucun fait et constituent «un acte de diffamation».

Elle demande un procès ainsi que des dommages et intérêts.