Le chanteur Edgar Bori se dévoile plus que jamais dans son nouvel album intitulé Fous les canards, en lancé mardi.

Après 15 ans de carrière, le chanteur au visage caché a décidé finalement de lever son voile en marge de ce lancement.

Se disant maintenant plus à l'aise que jamais sur scène, l'artiste engagé a indiqué qu'il voulait tout simplement passer à autre chose.

Bori propose 12 chansons, écrites à la suite de ces voyages qu'il dit avoir fait «incognito» un peu partout et après une fine analyse de la situation sur la planète.

Dans la même lignée que ses huit autres albums, l'auteur-compositeur-interprète se veut à la fois poétique et critique sur ce nouvel opus, en abordant des thèmes comme le drame, le ridicule, le vide, le deuil, la solitude et la résignation.

Bori signe la plupart des chansons de l'album au chapitre des paroles, des musiques et des arrangements, mais il a eu aussi de belles collaborations.

Une musique un peu plus rythmée que d'habitude se retrouve sur certaines chansons dont «Gestes de gestionnaires », gracieuseté de la guitare électrique de Claude Fradette.

Sur Swigne la baraque, on entend les sons de l'accordéon et des «tapeux de pieds» du groupe Bon Débarras.

Pour les textes, Bori a été épaulé par Charly Bouchara, sur «Foule anonyme» ainsi qu'Alain Plante et Mario Légaré sur Swigne la baraque.

Notons aussi que Michel Rivard s'est joint à Edgar Bori pour la chanson Toute la lettre, qu'ils signent conjointement.

Le travail de réalisation de l'album a été confié à Guy Hébert, qui a, selon Bori, fait un travail remarquable.