Un langage musical très minimaliste, pour ne pas dire primitif, n'est pas nécessairement synonyme de pauvreté artistique. Avec Mélopée, l'inclassable Jorane démontre qu'elle maîtrise l'art de la simplicité porteuse de sens.

Dans son langage chimérique habituel, d'une voix agréable à écouter, elle crée des ambiances propices à l'abandon avec 11 courtes pièces qui tiennent plus de la vignette que de la chanson.

Dans ces petits éloges de la lenteur, le violoncelle est fondant, parcimonieux et tout en lignes sinueuses.

On sombre doucement avec elle au pays des songes en survolant des paysages lunaires et désertiques. À écouter pour décrocher.

À écouter: Petite dérive

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INSTRUMENTAL. Jorane, Mélopée, La meute.