Derrière ce folk « améropéen », derrière ces aiguilles de rock, cette voix qui barytone en toute volupté, tout ce calme apparent, on migre de parc en parc.

Voilà le thème récurrent du quatrième opus de Bertrand Belin. Ainsi se trouve-t-on dans ces espaces où il fait bon marcher et soudain... cette anticipation de l'hiver qui sera long, le désir, la séduction, l'abandon, la disparition, le souvenir, la prédiction.

Derrière l'économie de moyens, les chansons de Parcs tracent et marquent. Guitares acoustiques ou électriques, claviers succincts et pertinents, tempos justement moyens ou lents, réalisation circonspecte de l'Anglais Marc Sheridan. Autre fait remarquable : l'équilibre parfait entre mots et sons. Au pas, au trot, la randonnée est superbe. Bertrand Belin a acquis la maturité des meilleurs, sa patte est désormais incomparable.

À écouter : Un déluge

FOLK ROCK

Bertrand Belin

Parcs

Cinq7/Select

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