Alors qu'on répand la nouvelle de la victoire de Bernard Adamus aux Francouvertes paraît le premier album du rockeur Ariel, récipiendaire l'année dernière des grands honneurs du concours.

Après le crime commence en lion avec une chanson-titre qui fait boum! dans les haut-parleurs. Suit Chargez!, l'une des plus efficaces de son répertoire, un titre qui fonce, emportant avec lui une mélodie et une énergie rescapées des années 80, sorte de glam-rock façon The Cult, avec guitare tonitruante. Tout n'est pas heureux sur ce premier vrai disque du quintette; lorsque le groupe sombre dans la pop léchée, on regrette qu'il ait remisé ses guitares, elles auraient pu sauver du naufrage la bluette pop FM qu'est Mauve ou cette espèce de blues-rock sans queue ni tête, Poison.

Vraiment, c'est lorsque Ariel sort les crocs et les refrains concis (Règlement de comptes, Silhouette) qu'il est à son meilleur, qu'il parvient aussi à briser l'image du petit frère de Xavier Caféïne, à qui on l'a beaucoup comparé. Un album décousu, mais prometteur.

Extrait: Après le crime

ROCK

ARIEL

Après le crime

***

Tacca