Jason Collett est un pilier du collectif Broken Social Scene, mais aussi un musicien solo qui vient de faire paraître son quatrième album solo, A Rat A Tat Tat. Là où il y a puisé ses influences n'a pas de secret pour lui comme pour personne: Bob Dylan, surtout, un peu de Tom Petty, avec une touche parfois groovy, parfois pop-indie-rock.

Si la première écoute de Rat A Tat Tat nous laisse une impression un peu quelconque, on finit par ne plus pouvoir se passer des guitares folk et du piano rythmé de Jason Collett.

Des chansons «hop la vie» comme Love is a Dirty Word et Love is a Chain agissent tel du bon café: elles font partir nos journées du bon pied. D'autres comme Bitch City et Winnipeg Winds s'écoutent plutôt avec des lumières tamisées.

La force de Collett n'est pas dans l'originalité, mais dans la justesse de ses mélodies et la puissance de ses tableaux sonores. Sa musique fait sourire, est entraînante et nous fait taper du pied. En d'autres mots: on ne se casse pas la tête, on se fait plaisir et vive le printemps!

Soulignons que Jason Collett sera au Petit Campus, le 15 avril.

Extrait: Lake Superior

JASON COLLETT

Rat A Tat Tat *** 1/2

Maison de disque: Arts&Crafts