Après avoir lancé un album avec son frère Fred et avoir joué dans le Bébert Orchestra d'Yves Lambert, Nicolas Pellerin lance un nouveau projet, intitulé Nicolas Pellerin et les Grands hurleurs.

Deux musiciens l'accompagnent dans l'aventure : les multi-instrumentistes Simon Lepage et Simon Marion. Il serait ingrat de lui demander de répéter avec son nouveau groupe le succès obtenu avec son célèbre frère (45 000 disques vendus et le Félix de l'album traditionnel).

Pellerin et les Grands hurleurs proposent ici 12 pièces, soit deux compositions et 10 extraits du répertoire. Elles sont toutes joliment interprétées. Il faut apprivoiser un peu la voix du natif de Saint-Élie-de-Caxton, mais on finit par se laisser charmer par la fragilité et la sensibilité qui s'en dégagent.

L'instrumentation et l'interprétation reste assez sobre. Les nombreuses cordes (violon, violoncelle, basse électrique, basse fretless, mandoline) et discrètes percussions (podorythmie et cajon) servent plus à magnifier les histoires racontées qu'à lancer des jams qui dégourdissent.

Pellerin et ses hurleurs parlent entre autres d'un navire de malheur, d'un jeune engagé ou d'une courtisane qui accumule les amants. Un travail abouti, sans toutefois être mémorable.

À écouter: Rossignolet