Des femmes alliant musique et action sociale ou politique constituent l’essentiel de la programmation de Nuits d’Afrique pour souligner le Mois de l’histoire des Noirs. Sona Jobarteh, qui a enchanté la foule sur la place des Festivals l’été dernier fait partie du groupe, tout comme Lorraine Klaassen, qui célébrera 40 ans de musique au Théâtre Fairmount.

Commençons par la fin : le Mois de l’histoire des Noirs se terminera le 8 mars chez Nuits d’Afrique puisque c’est lors de la Journée internationale des femmes que Sona Jobarteh revient à Montréal. La musicienne gambienne, qui pilote un ambitieux projet de refonte de l’enseignement dans son coin du monde, se produira au National. Elle est, rappelons-le, la première joueuse professionnelle de kora venue d’Afrique.

Le quintuplé féminin débute le 1er février avec la prestation de la slameuse Lydol, venue du Cameroun, qui portera ses textes engagés au Balattou. Le 10, Lorraine Klaasen, chanteuse sud-africaine bien connue du public montréalais et couronnée « reine » du Festival international Nuits d’Afrique sera au Théâtre Fairmount.

PHOTO FOURNIE PAR NUITS D’AFRIQUE

La musicienne et activiste Bia Ferreira, du Brésil.

Une semaine plus tard, le 17 février, le Ministère accueillera Roots Daughter, tandem d’activistes musicales inspirées par la culture rasta et des sound systems venu de Berlin. Julie et Jahminta seront les invitées de Worldwild Soundsystem. Nuits d’Afrique a par ailleurs invité Bia Ferreira, autrice-compositrice-interprète brésilienne dont la musique défend les communautés LGBTQ+et affiche fièrement ses racines noires. Jouant sur l’acronyme MPB (Musica Popular Brasileira), elle affirme faire de la MPP : Musica de Mulher Preta (musique de femme noire).