(Toronto) Le musicien canadien Jerry Doucette, dont les chansons Mama Let Him Play et Nobody ont permis à son groupe « Doucette » de s’inscrire dans le mouvement musical du yacht rock de la fin des années 1970, est décédé à l’âge de 70 ans.

Son épouse Maggie a confirmé que l’artiste lauréat d’un prix Juno est décédé lundi d’un cancer dans un centre pour personnes âgées de Delta, en Colombie-Britannique, entouré de sa famille.

« C’était un sacré bon père pour une famille de cinq personnes et c’était un arrière-grand-père de 10 enfants, a-t-elle déclaré lors d’une entrevue téléphonique. Il adorait jouer de la guitare et il en jouait bruyamment dans la maison quand il le voulait. »

Jerry Doucette est né à Montréal et a grandi à Hamilton. Il a appris la guitare à l’âge de six ans et a ensuite créé son propre groupe. Il a ensuite déménagé à Vancouver et il a rejoint les Seeds of Time avant de jouer avec le Rocket Norton Band.

Son propre groupe, formé sous son nom, a été lancé quelques années plus tard et a connu le succès avec son album de 1977 Mama Let Him Play, qui a vu son simple du même nom se hisser dans le top 100 du Billboard.

Dans un communiqué, sa famille a déclaré que l’idée du titre de la chanson avait été inspirée par un commentaire du défunt père de M. Doucette, qui devait écouter son fils pratiquer son jeu de guitare en rentrant de ses quarts de travail. Alors que son épouse insistait pour que le fils cesse de faire du bruit pour que son mari puisse se reposer, ce dernier répondait : « Maman, laisse-le jouer. »

L’album a été certifié platine au Canada l’année suivante, ce qui signifie qu’il s’est vendu à plus de 100 000 exemplaires.

En 1979, le groupe Doucette remporte le Juno du groupe le plus prometteur de l’année, la même année où il lance The Douce is Loose, mettant en vedette la chanson Nobody.

Au fil des ans, M. Doucette a joué en première partie de Meat Loaf et a acquis la réputation de mentor auprès de jeunes musiciens.

Il a enregistré cinq albums et a continué à se produire en spectacle jusqu’en 2018, date à laquelle il a annoncé sur les réseaux sociaux qu’il quittait l’industrie de la musique.

« Des problèmes de santé et le désir de passer plus de temps avec ma douce Maggie et notre famille, dont 10 petits-enfants, m’ont convaincu de prendre ma retraite », avait-il écrit.

« Continuez à écouter les artistes canadiens et continuez à encourager les spectacles de musique – c’est la pierre angulaire de notre industrie… Maman, laisse-les jouer. »