Avant même que la pandémie de la COVID-19 ne vienne paralyser une bonne partie de l’économie, l’industrie musicale traversait déjà sa pire période en matière de ventes d’enregistrements. L’année 2019 a marqué le pire déclin du marché depuis une décennie.

D’après les données dévoilées mardi par l’Institut de la statistique du Québec, il s’est vendu 3,6 millions d’unités en équivalent d’albums. Cela inclut tous les types de support que ce soit sur CD, disque vinyle ou fichier numérique.

Les données ventilées incluent 2,1 millions de CD, 800 000 albums numériques, 5,9 millions de pistes numériques et 181 100 disques vinyle.

Le format vinyle est le seul support qui connaît une légère croissance en matière de ventes, soit 8 %.

Mince consolation pour les artistes québécois, les ventes d’enregistrements d’ici ont maintenu leur part de marché qui s’élève à 50 % en 2019, soit à peine un point de moins que l’année précédente.