Le réalisateur canadien Bob Ezrin a signé plusieurs albums importants depuis 40 ans. En voici trois qui ont véritablement marqué sa carrière.

LOVE IT TO DEATH - ALICE COOPER (1971)

« Mon patron m'a envoyé à New York dans l'espoir que je me débarrasse de ce groupe qu'il n'aimait pas. Ça a cliqué avec Alice Cooper et j'ai dû convaincre mon patron de me laisser réaliser cet album, mon premier. Ça s'est fait très rapidement, mais j'ai tout de suite compris que c'était ce que je voulais faire dans la vie : guider des musiciens, pas nécessairement rock, dans la création de quelque chose de vraiment beau. L'album le plus important de ma carrière. »

>>>Écoutez un extrait de I'm eighteen

BERLIN - LOU REED (1973)

« J'ai rassemblé à Londres des musiciens nord-américains, dont le bassiste Tony Levin, et des vedettes britanniques (Steve Winwood, Jack Bruce, Aynsley Dunbar) pour créer ce son que j'avais en tête avant même de quitter les États-Unis. Je l'ai joué à Lou au piano, il a compris dans quelle direction je voulais aller et on a fait ce disque. Il y a eu beaucoup de solos et d'improvisation en studio, mais la forme générale du disque et les arrangements de base étaient tous arrêtés avant de mettre le pied dans le studio. Un moment très important pour moi. »

>>>Écoutez un extrait de Lady Day

THE WALL - PINK FLOYD (1979, coréalisé avec David Gilmour et Roger Waters)

« Avec un peu de chance, tu fais un album comme celui-là dans une vie, une oeuvre qui transforme le monde. J'ai investi dans cet album compliqué tout mon talent et toutes mes connaissances acquises depuis Love It to Death. Je n'ai jamais travaillé avec un meilleur parolier (Waters), un meilleur guitariste (Gilmour) et un meilleur groupe que le Pink Floyd de cette époque, avant sa séparation. Une super expérience. »

>>>Écoutez un extrait de Another Brick In the Wall, Pt.