Le crooner Damien Robitaille espère encore faire «perdre la tête» à ses admirateurs et bouger les hanches de son public avec son troisième album, Omniprésent, qui sera lancé mardi prochain.

En enregistrant sous le soleil de Miami - en fait dans la demeure du réalisateur français installé aux États-Unis Lone Lebone -, Damien Robitaille et son équipe ont voulu inclure encore plus de sonorités latines dans les morceaux dansants teintés d'humour de l'auteur-compositeur-interprète.

À la suite d'un voyage et d'une tournée en Argentine, le Franco-Ontarien ayant adopté Montréal depuis plusieurs années s'est plongé dans la musique de l'Amérique du Sud.

Après L'homme qui me ressemble et Homme autonome, ses albums précédents, Damien Robitaille n'a pu résister à un autre de ces jeux de mots dont il a le secret, avec cet Omniprésent (homme-ni-présent), pièce-titre sur les affres d'un horaire trop chargé.

Durant la phase d'écriture et les deux mois d'enregistrement, Damien Robitaille a dit garder toujours en tête la scène, espérant des «happenings» de danse et d'ivresse insufflés par la musique.

Une tournée doit s'amorcer à la fin février, avec une rentrée montréalaise prévue le 4 avril au Métropolis. Celui qui a appris à maîtriser de nouvelles percussions et la langue espagnole ces derniers temps souhaite voyager le plus possible avec ce troisième album.