Alors qu'elle lançait le volet nord-américain de sa tournée MDNA à Philadelphie, Madonna s'est dite heureuse de chanter aux États-Unis après avoir séjourné en Europe pendant trois mois.

La chanteuse pop a dit à son public, mardi soir, qu'elle ne devrait «jamais oublier à quel point (il) est chanceux de vivre où (il vit) et d'avoir la liberté qu'(il a)».

Elle a fait ces commentaires après avoir parlé de l'arrestation de trois membres du groupe féministe punk-rock Pussy Riot. Les musiciennes ont été condamnées à deux ans de prison pour avoir interprété une «prière punk» contre Vladimir Poutine.

Madonna, qui a donné des concerts dans une grande partie de l'Europe entre juin et août, a demandé la libération des membres de Pussy Riot. Paul McCartney et Peter Gabriel ont aussi parlé en leur faveur.

Madonna a commencé son concert en retard, mardi, s'excusant auprès de la foule qui s'était mise à huer avant qu'elle ne monte sur scène vers 22 h 30.

«Nous devions apporter plusieurs changements en passant de l'Europe à l'Amérique, et je voulais que ce spectacle soit parfait pour vous parce que mes fans le méritent et, bien honnêtement, je le mérite aussi», a-t-elle lancé.

Elle a chanté pendant près de deux heures, commençant par la chanson Girls Gone Wild de son plus récent album, MDNA.

Plus tard, elle a interprété des extraits de la pièce de Lady Gaga, Born this Way, remontant sa jupe pour révéler un short rouge.

Madonna sera en spectacle au Centre Bell, à Montréal, jeudi, et sur les plaines d'Abraham, à Québec, samedi. Elle montera sur scène à Ottawa le 10 septembre.