L'Opéra de Montréal renoue avec l'équilibre budgétaire, ayant enfin éliminé un déficit accumulé de 2 millions $ que l'organisation traînait depuis août 2006, contraignant l'entreprise à réduire de moitié ses effectifs.

Le plan de redressement, qualifié de plan de survie par l'Opéra de Montréal, a porté fruit puisqu'il a permis d'éponger la totalité de sa dette restante de 700 000 $ durant la dernière saison, voire de dégager un léger surplus de 25 000 $ au 31 août 2008.

L'Opéra de Montréal attribue en grande partie le redressement de sa situation financière, en l'espace de deux ans, au soutien du public qui a bien fait sentir sa présence en salle la saison dernière avec une assistance moyenne payante évaluée à 81 pour cent.

Si la vente de billets a compté pour 53 pour cent des revenus de l'entreprise pour l'année 2007-2008, les subventions ont représenté 27 pour cent du budget de 7,5 mllions $ et le financement privé et les dons ont totalisé 16 pour cent.

Deux productions ont aussi été présentées à guichets fermés, Le barbier de Séville et Madame Butterfly, durant la 28e saison. L'événement urbain Madame Butterfly sous les étoiles a attiré une foule record de 30 000 spectateurs, le 7 juin dernier, à Montréal.

La 29e saison de l'Opéra de Montréal, qui débutera le 20 septembre, comptera notamment une oeuvre nouvelle, La fanciulla del West de Puccini, présentée en grande première au Québec. De plus, une cinquième production s'ajoute à la saison régulière, soit celle de Starmania, dans une distribution entièrement québécoise et en coproduction avec l'Opéra de Québec.