En marchant vers la scène verte pour aller voir le spectacle de Dan Black, j'ai attrapé les deux dernières chansons du groupe Final Flash à la scène des arbres, et cette découverte ne pouvait pas être mieux pour bien lancer cette cinquième édition du festival Osheaga.

J'étais passée à côté de l'album du groupe montréalais, à sa sortie, en avril dernier, mais je compte bien me reprendre et écouter les chansons d'Homeless. (Pour la petite histoire, les cinq membres de Final Flash étaient sous contrat avec Indica quand le major EMI les a repérés, et des négociations ont retardé la sortie de leur premier disque.)

Sur scène, Final Flash est très tight, avec un rock lourd, des mélodies solides, des arrangements psychédéliques, des références à Velvet Underground, et peut-être aussi à My Morning Jacket.

Le public « osheagien » a bien apprécié, moi aussi.

À surveiller.

Ensuite, j'ai changé complètement de look et d'univers avec Dan Black, qui fait des chansons électrop-rap-glam accrocheuses et dansantes. « Ce n'est pas si pire de faire un show de jour », a dit à la foule l'artiste britannique excentrique qui portait une veste perfecto, des jeans blancs bien serrés et qui avait des éclairs colorées sur son visage.

Dan Black est un artiste de scène, qui a sans doute écouté autant Prince que David Bowie dans sa jeunesse. C'est en spectacle que sont art prend tout son sens. Mais même si, sur album, ses chansons ne réinventent rien, elles sont parfaites pour un party !