C'est la révélation canadienne R&B Jessie Reyez qui chantera sur la place des Festivals pour le premier «grand événement» du Festival de jazz le 3 juillet, alors que le groupe américain The War On Drugs clôturera les festivités le 7 juillet.

Annoncée mercredi matin, la programmation extérieure gratuite du Festival de jazz ratisse large, une fois de plus.

Sur la place des Festivals, on célèbrera le 20e anniversaire du groupe !!! (Chk Chk Chk), on entendra du dub avec Megative, de la salsa avec Spanish Harlem Orchestra, alors que le soul, le funk ou le jazz seront à l'honneur avec Boulevards, The Suffers, Too Many Zooz, Joe Sullivan Big Band et l'illustre batteur sexagénaire Jerry Granelli.

Parmi les découvertes féminines à faire, la révélation australienne jazz Sarah McKenzie, la bête de scène blues de Detroit Thornetta Davis, la chanteuse britannique Gwyneth Herbert, ainsi que a musique R&B de Deva Mahal, la fille du bluesman Taj Mahal, qui a sorti un premier album intitulé Run Deep.

Parmi les valeurs sûres dans leur genre respectif, on retrouve M. Ward, Florence K, le quintette de Simon Legault, Boogat, Pierre Kwenders, Dwane Dixon, Fredy V et Bryan Lee.

Les amateurs de jazz doivent surveiller les spectacles de Davina and The Vagabonds (dans l'esprit de La Nouvelle-Orléans), de Barbra Lica (Juno de l'album jazz de l'année en 2017) et de Shake Stew, «le groupe autrichien de l'heure», dit-on.

Dans la catégorie «cours d'histoire», place aux spectacles du groupe turco-hollandais Altin Gün, qui fait revivre l'âge d'or du rock anatolien du tournant des années 1970, et à celui du groupe montréalais Teke Teke, qui mélange rock et musique traditionnelle japonaise dans un hommage au légendaire guitariste japonais Takeshi Terauchi. Aussi à surveiller, Noubi Trio, qui mélange folk, jazz et musiques traditionnelles d'Afrique de l'Ouest.

Dans la catégorie des grands instrumentistes, on ne manque pas le guitariste Steve Hill, le groupe de Lachy Doley («surnommé le Jimi Hendrix de l'orgue Hammond») et le pianiste cubain installé à Montréal Rafael Zaldivar.

À voir, Jupiter & Okwess, le groupe afro-jazz du Congolais Jupiter Bokondji, qui a notamment partagé la scène avec Damon Albarn.

Pour de l'improvisation musicale, rendez-vous avec le collectif Kalmunity, qui a notamment déjà collaboré avec Dead Obies.

Pour consulter l'ensemble de la programmation, https://www.montrealjazzfest.com.