C'est le temps de voter! Vous avez jusqu'à 17h30 aujourd'hui pour voter pour la chanson populaire de l'année. Rendez-vous sur le site internet: radio-canada.ca/adisq ou composez le numéro de téléphone qui correspond à votre choix. Nous avons demandé aux 10 artistes en nomination dans la catégorie chanson de nous expliquer la petite histoire de leur tube.

Café Lézard

Vincent Vallières

(1 900 273-0131)


 

«Cette chanson a été écrite au café du même nom, dans le quartier Rosemont, à Montréal. J'allais y flâner souvent, histoire de laisser libre cours à mon voisin d'en bas, un apprenti-menuisier acharné qui fournissait une trame sonore plutôt dérangeante quand je niaisais dans mon salon en attendant d'écrire la chanson de l'année!»

Je veux tout

Ariane Moffatt

(1 900 273-0129)


Je veux tout est une séance d'autodérision où l'appétit fou pour la vie prend des proportions démesurées: je veux tout-tout-tout, tout et son contraire! Les cuivres (arrangés par Jean-Nicolas Trottier) y sont très présents et les rythmes chaloupés ne sont pas sans évoquer une fanfare en marche. Je veux tout est un cri qui pourrait être celui d'un individu comme celui de toute une société.»

Ton histoire

Isabelle Boulay

(1 900 273-0124)


Ton histoire, une chanson de Jacques Veneruso, est la chanson moteur de l'album Nos lendemains, car c'est celle qui est arrivée en premier dans la création de l'album. Elle a été enregistrée à Paris et réalisée par Dominique Blanc-Francard. Elle raconte une histoire commune, faite d'absences et de retrouvailles. Bien que le temps ait passé, il n'a rien effacé.»

Lever l'ancre

Alfa Rococo

(1 900 273-0123)


«Lorsque nous avons quitté nos familles, nos amis, notre travail et notre vie à Montréal pour plonger dans cette nouvelle année de vie en Europe, nous avons littéralement levé l'ancre sur tout ce qui nous était familier! Nous avons profité de cette année de voyages, de découvertes et d'inspiration pour composer et écrire la plupart des pièces qui se trouvent sur notre premier album. C'est à notre retour au Québec que nous avons fait le point sur notre expérience et que nous avons écrit la chanson Lever l'ancre. L'expérience de l'inconnu et de la liberté que permet un départ ou un voyage représente le coeur de notre démarche de création. Voilà pourquoi cette chanson a donné son nom à notre premier opus!»

Mentir

Marie-Mai

(1 900 273-0128)


«La musique a été composée avant le texte, avec mon réalisateur Fred St-Gelais. Elle se voulait très intense et profonde, et je souhaitais écrire un texte qui reflète toute cette intensité. Puis, lors d'un voyage à New York avec Fred, j'ai eu l'idée d'aborder la thématique du mensonge. Un thème souvent tabou, mais qui, avouons-le, rejoint tout le monde! Qui n'a pas déjà menti pour protéger quelqu'un ou pour se sortir du pétrin? Mentir pour les autres, se mentir à soi-même, personne ne peut dire qu'il n'a jamais menti... Avouez-le? Et ne mentez surtout pas!»

Pousse, pousse

Jonathan painchaud

(1 900 273-0130)


«Dans la vie, je fréquente le gym et il y a une ambiance le fun dans celui où je vais, qui est tenu par une petite famille. C'est un lieu où se rassemblent toutes sortes de gens différents et où tout le monde se parle. Un jour, j'ai eu une mauvaise nouvelle dans ma vie professionnelle et plutôt que de ruminer tout seul chez nous, je suis allé au gym. C'est là que le refrain m'est venu: «Pousse, pousse de la fonte, pour oublier la honte.» Quand je suis revenu chez moi, j'ai écrit la chanson en 15 minutes! Jean et Anne, dont je parle dans la chanson, ce ne sont pas des gens en particulier; ce sont des archétypes masculin et féminin.»

Oh mon chéri (Le ciel saigne le martyre)

Anik Jean

(1 900 273-0126)


«Mon grand ami Jean-Sébastien Chouinard m'est arrivé un après-midi avec un riff de guitare avec du chien et m'a dit: «Je crois que c'est pas mal cool, Anik, cette musique. Qu'est-ce que t'en penses?» Je lui ai répondu: «Je vais t'écrire un hit sur cette musique, c'est trop bon!» La musique était assez rythmée, mais je voulais un texte complètement à l'opposé, donc dark. Je m'étais dit que cet album serait à la fois personnel et fictif. Ça faisait longtemps que je voulais écrire une chanson sur le sujet d'une femme battue qui tuait son mari. Alors la chanson, c'est une femme qui se lève le matin et qui s'aperçoit que son mari est mort et elle a des flashs de comment c'est arrivé, mais elle n'est pas trop certaine. Elle se rend compte qu'elle l'a tué et doit s'enfuir... J'ai tourné le clip en illustrant le tout. Ça se passe dans les années 60 - à cette époque, c'était à la mode de battre une femme et la plupart se taisaient, car elles ne pouvaient pas parler de ça, c'était normal. Je voulais avoir une conclusion qui n'était pas comme à l'époque. Je voulais la femme rebelle qui, elle, ne l'acceptait plus; elle en finissait avec ce mari!»

Chanson pour Marie

Nicola Ciccone

(1 900 273-0125)


«Cette chanson est née d'une lettre que j'ai reçue. J'en reçois beaucoup et les gens me racontent des histoires. Des fois, ils me disent qu'ils se sont mariés sur une de mes chansons ou qu'ils ont fait baptiser leur enfant. Cette lettre était différente, il y avait beaucoup de violence... Elle était anonyme. Ça m'a troublé. En marchant au parc Jarry, je me suis dit que cette fille devait avoir un nom et j'ai pensé à Marie. J'ai toujours voulu chanter le nom Marie, qui est un symbole de la femme. Je ne m'attendais pas à ce que cette chanson se transforme en milliers de lettres, de femmes, d'enfants, de policiers, d'infirmières... C'est une histoire fictive au bout du compte, mais je crois que j'ai touché quelque chose, sans moi-même avoir vécu la violence. On a hésité à la proposer aux radios, mais c'est devenu le quatrième extrait de mon disque. Aujourd'hui, je me dis que c'est bien qu'une chanson comme ça puisse être en nomination.»

Minuit

Andrée Watters

(1 900 273-0132)


Minuit est née au milieu de la nuit, durant la période de création de l'album. Un soir, alors que je manquais d'inspiration, j'ai vu l'heure «00:00» (minuit) apparaître sur l'écran de mon ordinateur et je me suis dit: «Ouais, il est minuit, et j'ai l'impression d'être la seule fille au monde à travailler sur un texte de chanson, à la lueur de mes chandelles...» J'avais l'impression de vivre à l'envers du reste du monde. En songeant à ces dernières lignes, j'en ai finalement fais une chanson! Voilà comment est née Minuit!

1500 miles

Éric Lapointe

(1 900 273-0127)


«1500 miles, c'est un cadeau que Daniel Lavoie et Louise Forestier m'ont fait au cours de l'enregistrement de Ma peau. C'est une chanson qui a l'air de parler... qui parle d'un gars qui revient vers sa blonde. Mais moi, j'avais pas joué depuis des mois, ça fait que je m'ennuyais, pis c'est à vous autres, le public, que je pensais....!»