Ce n'était pas la programmation la plus excitante des dernières années. Des spectacles étaient notés à notre agenda, mais aucun n'était incontournable. C'était donc l'occasion de butiner sans souci un peu partout entre le centre-ville et Villeray, et d'arrêter, entre deux spectacles, à la parade de mode de Fashion Pop ou encore à la Fédération ukrainienne pour la projection du documentaire sur Feist, en croisant une foule d'amis mélomanes.

Du haut de la terrasse d'Ubisoft, en passant par un loft désaffecté de La Petite Patrie ou le nouveau Rialto, Montréal est au coeur du festival, qui nous fait découvrir des recoins de la ville. Bonne musique, beaux moment et beaucoup de plaisir.

Coup de coeur

Malajube sur la terrasse d'Ubisoft, samedi soir.

Une poignée de chanceux ont assisté à un set acoustique que donnait Malajube sur le toit de la terrasse d'Ubisoft, samedi soir, à l'heure de l'apéro. Tout ce qu'on aime dans Pop Montréal était réuni: un groupe-phare et chouchou de Montréal, une ambiance décontractée, un contexte singulier et  un lieu méconnu qui nous fait voir la ville dans toute sa splendeur.

Coup de chance

The Dears, à la mission Santa Cruz

Ce n'était pas tant un coup de chance qu'un coup de grâce. La salle était loin d'être pleine et ce n'était pas dans l'église portugaise Santa Cruz, mais au sous-sol de l'édificie connexe. Qu'importe, The Dears a sans doute fait vibrer le Mile-End jeudi soir dernier, lors du deuxième de ses trois spectacles. Après avoir joué l'intégral de son nouvel album qui paraîtra à la fin de l'année, Lightburn et ses musiciens ont entonné des vieux succès. Après des multiples allées et retours de ses membres, The Dears est un groupe solide à nouveau, et c'est bien tant mieux.

Coup de pied

Overdose de ces groupes indie-rock avec un nom ironique de hipster qui sonnent un peu tous pareil et qui remâchent les mêmes influences. Du look et de l'attitude, ce n'est pas suffisant. Il faut de la bonne musique.