« La génération de ces cinq artistes porte un regard très différent sur l’héritage pictural de l’abstraction et sur son utilisation de la couleur, explique l’artiste et commissaire David Elliott. La simplicité et l’autorité absolue de Molinari et de ses collègues en matière plastique ont cédé le pas à une esthétique fondée sur des définitions instables. Ces artistes évoluent, comme nous tous et toutes, dans une société saturée d’influences et d’options, dans l’incertitude de leur valeur relative. »
Les cinq artistes ont travaillé ensemble pendant leur résidence, échangeant des idées sur les possibilités de la couleur et sur ce paysage chromatique actuel que constitue notre quotidien à la fois urbain, industriel, naturel et virtuel. L’exposition permet aux visiteurs de constater l’expérimentation singulière que signe chacune de leur démarche artistique.
Julie Trudel, avec ses sculptures lumineuses, avec la collaboration de Nancy Bussières. Luce Meunier avec des œuvres sur papier et sur toile qui évoquent la nature. Karine Fréchette, avec des peintures éclatantes et empreintes de psychédélisme. Ianick Raymond et ses reliefs muraux qui semblent d’un autre âge. Enfin, Nicolas Grenier dont on retrouve les teintes dégradées et réconfortantes couplées à des textes remettant en question nos réalités sociales. À voir !
Tons, teintes, nuances, à la Fondation Guido Molinari, jusqu’au 28 mai.
Consultez le site de la Fondation Guido Molinari