« Avec cet essai, j’ai voulu montrer le lien fort qui existe entre le pêcheur et l’eau, explique le photographe Marco Campanozzi. J’ai rencontré des jeunes, des retraités, des pères, des fils, des gens de partout. J’ai aussi surtout vu qu’à la pêche, le temps passe à un rythme différent, plus simplement qu’à l’habitude. J’ai essayé de montrer cette attente, cette patience du pêcheur pour qui tout s’arrête quand le bout de sa ligne touche à l’eau. »
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PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Gino vient souvent pêcher au parc Saint-Louis de Lachine, surnommé le parc du Phare, avec son frère.
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Des amis regardent passer un bateau sur le lac en attendant une touche.
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La pêche est une affaire de patience... même en ville.
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Jinquan Ou pêche autour de Montréal depuis environ deux ans. Ce matin-là, c’est sur les berges du parc de Dieppe, en face du centre-ville, qu’il s’est installé.
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Le parc de Dieppe, situé tout près d’Habitat 67 dans la Cité du Havre, est populaire auprès des pêcheurs de Montréal. Il n’est pas rare d’en croiser beaucoup en même temps.
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Ghislain enlève délicatement l’hameçon de la bouche du petit esturgeon qu’il vient de pêcher.
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Le jeune Gabriel Larose vient observer l’esturgeon avant sa remise à l’eau.
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Réjean Dinel, résidant de Verdun qui pratique la pêche urbaine depuis quelques années, vient à l’occasion pêcher avec son fil Richard (à gauche) au parc Saint-Louis.
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Réjean Dinel surveille attentivement les lignes qu’il a lancées à l’eau.
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Certains pêcheurs n’ont qu’une ligne ; d’autres ont des coffres bien garnis.
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Richard Dinel lance sa ligne à l’eau, en espérant faire une belle prise.
