Gino Vannelli s'est produit récemment à la Playa del Carmen, au Mexique. Son spectacle visait à faire la promotion du Festival de jazz de Riviera Maya, qui doit avoir lieu au mois de novembre.

C'est en héros que la star montréalaise de la fin des années 70 au milieu des années 80 a été accueillie. Des milliers de gens sont venus l'entendre chanter Black Cars et I Just Wanna Stop.

La Presse a assisté à son spectacle présenté à même la plage qui donne sur la mer des Caraïbes.

«C'est un honneur pour nous d'avoir une star comme Gino Vannelli», a déclaré en conférence de presse Javier Aranda, directeur de l'office de tourisme de Riviera Maya.

Vannelli, qui a fêté ses 57 ans mardi dernier, est toujours en forme et bien en cheveux. Il était très heureux d'être au sud de Cancun. «Je ne suis jamais venu ici. Tu vois l'eau et tu veux t'y perdre», a-t-il déclaré aux journalistes mexicains.

C'est grâce à son passage au dernier Festival de jazz de Montréal (FIJM) que Vannelli s'est retrouvé à Riviera Maya. Lors de son spectacle à la Place des Arts, il a fait monter sur scène le batteur Fernando Toussaint, du groupe jazz mexicain Aguamala. «Le dernier soir, nous avons décidé d'aller voir son show et à un moment donné, Vannelli a dit: Est-ce qu'il y a un percussionniste dans la salle? Mes musiciens m'ont forcé à y aller!», raconte Toussaint.

C'est par ailleurs son groupe qui a assuré la première partie de Vannelli sur la plage de Mamita.

Gino Vannelli est toujours très en voix et plutôt spirituel dans ses propos. «Quelqu'un m'a dit que l'on peut chanter tant que ton âme rencontre ton corps», a-t-il dit aux journalistes.

Aujourd'hui, le père de famille habite à Portland, en Oregon. Son attachement à Montréal? «Où ta mère vit, ton coeur se trouve», répond-il.