Qu'ont en commun Britney Spears, Justin Timberlake, Alicia Keys, le Cirque du Soleil, le Musée national de Singapour et la Tour des convoyeurs au Vieux-Port de Montréal?

Réponse: tous ont profité de l'expertise de la compagnie Vyv.  

Fondée par deux ex-étudiants d'informatique à l'Université de Montréal, Vyv est un des bons success stories québécois des dernières années.

 

Élevé dans les Antilles, Emric Epstein était venu à Montréal pour développer des jeux vidéo. Montréalais pur jus, Martin Granger-Piché a étudié en musique avant de se recycler dans les nouvelles technologies. À force de «tripper sur les mêmes délires», les deux «geeks sociaux» –c'est Emric qui le dit!– ont fini par développer Photon, un logiciel révolutionnaire destiné à faciliter les projections vidéo à grande échelle, peu importe l'écran et le contexte.

 

«En gros, c'est une technologie qui permet de transformer n'importe quelle surface en une installation vidéo», explique Emric.

 

Facile d'utilisation, Photon est particulièrement pratique pour les tournées pop d'envergure, qui exigent un système de projection flexible et adaptable rapidement à tous les formats de salles. Mais le logiciel de Vyv a aussi été employé dans des installations du Cirque du Soleil (Le bar du bout du monde), pour des spectacles d'éclairages ultra-sophistiqués (Tour des convoyeurs) et même au Musée national de Singapour, avec des projections à 360 degrés! «Nos contrats, c'est de trouver des solutions à des problèmes de vidéo insolubles, résume Emric. On fait des trucs que les gens ne pensaient même pas possible de faire.»

 

Avec de tels clients, inutile de dire que la société Vyv intéresse beaucoup de monde. Emric admet que les offres d'achat sont fréquentes, mais pas question pour l'instant de vendre leurs parts.

 

Les deux sorciers préfèrent plutôt parler du nouveau festival de projections architecturales qu'ils mettront sur pied du 27 au 29 août prochains, en collaboration avec Daniel Bélanger et le Vieux-Port de Montréal. «Nos projets se passent rarement à Montréal, conclut Emric, alors autant le mentionner...»

 

www.vyv.ca