Nuance

Il y a beaucoup de Montréal dans Nuance Communications, multinationale américaine acquise cette semaine par Microsoft pour 19,7 milliards US. « Nuance n’a pas été fondée à Montréal, mais Montréal a joué un rôle important dans le développement de ses activités en parole », explique Gilles Boulianne, chercheur principal en traitement de la parole au Centre de recherche en informatique de Montréal (CRIM). En 1999, soit sept ans après la fondation de Nuance, 10 % de ses employés étaient des anciens du laboratoire de Nortel à L’Île-des-Sœurs, précise-t-il. En parallèle, dès 1996, le CRIM avait contribué à mettre sur pied une autre entreprise en reconnaissance de la parole, Locus Dialogue, acquise par Scansoft en 2003, qui a fusionné avec Nuance en 2005.

> Relisez l’article sur l’acquisition de Nuance par Microsoft

Cryptofraudes

PHOTO RAMON ESPINOSA, ASSOCIATED PRESS

Le professeur d’informatique Guy-Vincent Jourdan et son équipe de l’Université d’Ottawa ont entraîné une intelligence artificielle à reconnaître des fraudes associées à la vente de cryptomonnaies, comme le bitcoin, et à leur associer des adresses de « portefeuilles virtuels » qui attendent de recevoir les fonds des victimes.

Détecter des cyberfraudeurs avant même qu’ils n’aient fait de victimes, c’est l’« eldorado » qu’a réussi à atteindre une équipe de la faculté de génie de l’Université d’Ottawa. En résumé, le professeur d’informatique Guy-Vincent Jourdan et son groupe ont entraîné une intelligence artificielle à reconnaître des fraudes associées à la vente de cryptomonnaies, comme le bitcoin, et à leur associer des adresses de « portefeuilles virtuels » qui attendent de recevoir les fonds des victimes. « Au moment où on les détecte, 70 % n’ont encore reçu aucune transaction : on peut alors arrêter l’attaque, il n’y aura aucune victime », explique le professeur Jourdan. Les découvertes de l’équipe d’Ottawa sont intégrées à la base de données de l’Anti-Phishing Working Group, une première pour une université, note le professeur.

> Lisez le communiqué de l’Université d’Ottawa

Réparations à domicile

PHOTO TIRÉE DU SITE D’IFIXIT

Dans 70 % des cas, les réparations à domicile faites par Mobile Klinik consistent à remplacer un écran brisé.

Faire réparer son téléphone chez soi, en moins d’une heure et pour un coût moyen de 150 $. C’est l’offre de l’entreprise ontarienne Mobile Klinik, active au Québec depuis quatre ans et qui compte doubler sa présence ici, passant de 10 à 18 magasins. Pour l’occasion, les frais fixes de déplacement de 29,99 $ ont été abolis. « Pour 70 % des réparations, il s’agit d’un écran brisé », précise Tim McGuire, président et chef de la direction de Mobile Klinik. « Nous pouvons faire la réparation dans 99 % des cas, et nous allons vous le dire si l’appareil ne vaut pas la peine d’être réparé. » L’entreprise estime avoir réparé 334 614 appareils mobiles, téléphones et tablettes depuis sa fondation, en 2015. Elle a été acquise par Telus en juillet 2020.

> Consultez le site de Mobile Klinik