(New York) Le mensuel National Geographic à la couverture familière à bordure jaune ne sera plus en vente dans les kiosques à partir de l’année prochaine, dans le cadre des coupes budgétaires affectant le vénérable magazine.

La société se concentre sur son produit numérique et proposera des éditions spéciales en kiosque, a déclaré jeudi un porte-parole. Les abonnés recevront toujours une copie imprimée chaque mois.

Les ventes en kiosque représentent un faible pourcentage du tirage mensuel du magazine, soit un peu moins de 1,8 million d’exemplaires, a indiqué le magazine.

Même un magazine qui a commencé à paraître en 1888 n’est pas à l’abri des vents contraires financiers affectant les médias. Connu surtout pour ses photographies colorées prises à travers le monde, le magazine a été lancé il y a plus d’un siècle par la National Geographic Society, qui soutient la science et l’exploration.

Le contrôle du National Geographic a changé deux fois au cours de la dernière décennie, d’abord lors d’une vente à 20th Century Fox avant d’être acquis par Walt Disney Corp. en 2019. Il a été frappé par une série de licenciements.

Craig Welch a écrit sur Twitter mercredi que son nouveau numéro du magazine venait d’arriver, avec son 16e et dernier long reportage en tant que rédacteur principal du magazine.

« NatGeo licencie tous ses journalistes maison », a-t-il écrit.

Le magazine a déclaré que même s’il est exact qu’il n’y a plus personne avec le titre de journaliste dans l’équipe régulière, il y a des gens qui écrivent et font de la mise en page. Le média se tournera vers des collaborateurs extérieurs pour écrire des articles. Les changements sont survenus à la suite d’une réorganisation en avril.

L’entreprise n’a pas voulu discuter du nombre de personnes ayant perdu leur emploi.

« National Geographic continuera de publier un magazine mensuel dédié à raconter des histoires exceptionnelles sur plusieurs plateformes avec un impact culturel, a déclaré le porte-parole Chris Albert. Les changements de personnel ne modifient pas notre capacité à faire ce travail, mais nous donnent plutôt plus de flexibilité pour raconter différentes histoires et rencontrer nos publics là où ils se trouvent sur nos nombreuses plateformes. »

« Toute insinuation selon laquelle les récents changements auront un impact négatif sur le magazine ou sur la qualité de nos récits est tout simplement incorrecte », a-t-il déclaré.