(Washington) Les ventes de maisons neuves aux États-Unis ont poursuivi leur plongeon en juillet, pour le sixième mois d’affilée, tombant à leur plus bas niveau depuis 2016.

Selon les données du département du Commerce publiées mardi, il s’est vendu 511 000 maisons le mois dernier, soit 12,6 % de moins qu’en juin et presque 30 % de moins qu’il y a un an.  

C’est bien en dessous des projections des analystes qui misaient sur un petit repli avec 575 000 transactions.  

Le marché immobilier américain souffre de la hausse des taux d’intérêt par la banque centrale des États-Unis (Fed) –qui se répercute sur les crédits immobiliers, et de prix à la vente qui restent élevés.

Le prix médian d’une maison neuve est remonté à 439 400 dollars contre 414 900 en juin et le prix moyen est revenu au-dessus de la barre des 500 000 dollars.  

Les ventes de logements anciens quant à elles, qui représentent quelque 80 % du marché américain en volume, ont aussi fortement reculé en juillet.  

Ces reventes immobilières ont baissé de 5,9 % sur le mois, et de plus de 20 % sur un an, selon les chiffres de la Fédération nationale des agents immobiliers américains (NAR) publiés la semaine dernière.  

« Ces données sont violentes d’un mois à l’autre et juillet continue de montrer la tendance à la baisse depuis le début de l’année », a indiqué Ian Shepherdson de Pantheon Macroeconomics, pou qui « le marché du logement est en plus mauvaise posture que la Fed ne veut bien le croire ».  

« Mais les banquiers centraux ont clairement dit que l’inflation était leur première cible et le logement un dommage collatéral », a ajouté l’analyste.