La carlingue

La carlingue montre des flancs sans courbure, des formes simples qui réduisent les coûts d’outillage et de fabrication.

La coque

La configuration de la coque est le résultat de 800 heures de tests de maquettes en bassin dans deux laboratoires américains, nous apprend Robert F. Stapells, chef du programme de l’avion amphibie chez Canadair, dans son article paru en 1968 dans la revue SAE Transactions.

Les moteurs

Les moteurs de 18 cylindres en étoile Pratt & Whitney R-2800 sont éprouvés à la limite de la désuétude : leur conception remonte au début de la Seconde Guerre mondiale.

Les ailes

Les ailes du CL-215 sont à section constante d’une extrémité à l’autre pour simplifier leur construction.

Les écopes

Les écopes Deux écopes escamotables sont placées derrière le petit décrochement de coque – le redan, dit-on. Elles permettent de remplir les deux réservoirs sur 1200 mètres en 10 à 12 secondes.

Le train d’atterrissage arrière

Le CL-215 est amphibie : il peut décoller et se poser sur piste ou sur l’eau. Le train d’atterrissage arrière se rétracte latéralement. La jambe s’encastre dans le flanc de la carlingue, mais la roue demeure à l’extérieur, ce qui accroît la traînée aérodynamique.

Le train avant

Le train avant se replie dans un puits situé dans la coque. « Sur les premiers appareils, il n’y avait pas de direction sur le train avant, on ne pouvait pas guider la roue de nez, informe l’ancien technicien d’entretien Michel Blumhart. Il fallait apprendre à manœuvrer l’appareil autrement. »

La dérive

La dérive de l’empennage semble disproportionnée, mais elle assure la stabilité de la trajectoire dans les turbulences. Les ingénieurs de Canadair « l’avaient remontée parce que l’appareil n’était pas stable », relate le pilote Gaston Audy. « Quand tu entrais un CL-215 dans le hangar, il fallait que tu lèves le nez pour baisser la queue. »

Les citernes et les panneaux

Le CL-215 est muni de deux réservoirs d’eau d’environ 2720 litres. Chacun équivaut à 10 chauffe-eau de 60 gallons. Au total, l’appareil peut transporter près de 5340 litres. L’eau est larguée sur la cible par deux panneaux s’ouvrant largement vers le bas.

Les écopes

Deux écopes escamotables sont placées derrière le petit décrochement de coque – le redan, dit-on. Elles permettent de remplir les deux réservoirs sur 1200 mètres en 10 à 12 secondes.