(Montréal) Les agents de bord d’Air Transat à Montréal et Toronto ont finalement accepté à 63 % la recommandation des médiatrices qui leur avait été soumise pour renouveler leur convention collective.

Il aura fallu trois tentatives pour parvenir à ce règlement. Et ils deviennent ainsi « les mieux payés de l’industrie », selon leur syndicat.

Ce sont 2100 agents de bord d’Air Transat basés aux aéroports de Montréal et de Toronto, membres de sections locales du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui sont visés.

Il y avait eu une première entente de principe à la mi-décembre, sous la menace du déclenchement d’une grève au début de janvier. Mais cette entente avait été rejetée par les membres, sans qu’une grève soit déclenchée.

Les parties étaient retournées à la table de négociation au début de janvier, puis étaient parvenues à une deuxième entente de principe, le 7 janvier. Celle-ci avait encore une fois été rejetée par les membres, lors d’assemblées générales.

Cette fois-ci, ce n’est pas sur une entente de principe que les 2100 agents de bord étaient appelés à se prononcer, mais sur la recommandation des médiatrices. Et ils l’ont finalement entérinée, a confirmé le SCFP, qui est affilié à la FTQ au Québec.

Le SCFP rapporte que le nouveau contrat de travail 2022-2027 prévoit « des augmentations salariales totales composées de 30 % sur cinq ans ». Il prévoit aussi l’abolition des deux premiers échelons salariaux.

Le nouveau contrat inclut des améliorations aux vacances et aux congés.

« Le processus a été long et complexe, mais finalement, nous franchissons la ligne d’arrivée avec des augmentations salariales substantielles pour nos membres agents de bord. Ce sera un ajustement extrêmement bien mérité après des années d’efforts pour aider la compagnie à traverser des difficultés financières, suivies des années catastrophiques de la pandémie, puis de la période de forte inflation », a commenté Chantal Bourgeois, conseillère syndicale au SCFP.