(Toronto) Rogers Communications lance une contre-poursuite contre l’ancien chef de la direction du géant des télécommunications, Joe Natale, afin que ce dernier rembourse l’indemnité de départ de plus de 15 millions de dollars que lui a versée l’entreprise qui l’a congédié.

Dans un dossier déposé mardi devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario, Rogers affirme que M. Natale a tenté de miner la gouvernance de l’entreprise et ses obligations fiduciaires à des fins personnelles.

Rogers fait valoir qu’elle n’a plus d’obligations envers l’ancien grand patron et que celui-ci doit désormais répondre de sa conduite. Aucune des allégations n’a été prouvée devant les tribunaux.

La déclaration de la société intervient moins de trois semaines après que M. Natale a intenté une action en justice contre Rogers pour licenciement abusif et rupture de contrat, tout en alléguant que le président, Edward Rogers, avait mené à bien ce que la poursuite considérait comme une conduite malveillante.

Dans des documents judiciaires, M. Natale allègue qu’Edward Rogers et son épouse, Suzanne Rogers, ont tenté de ternir sa réputation après son éviction en novembre 2021 et a exigé un total de 24 millions pour lui-même et son entreprise, Natale Industries.

Le départ de M. Natale de la société établie à Toronto a été annoncé après une lutte de pouvoir au sein du conseil d’administration concernant le désir du président de le remplacer par Tony Staffieri, alors directeur financier, et aujourd’hui chef de la direction de Rogers.