(New York) L’agence américaine qui a pris le contrôle de l’entité créée pour succéder à Silicon Valley Bank (SVB) après sa faillite a indiqué lundi avoir prolongé la vente aux enchères de ses actifs et être prête à les céder en plusieurs lots.

Mis en vente la semaine dernière, ces actifs ont attiré « un intérêt substantiel de la part de plusieurs parties », affirme l’agence américaine chargée de garantir les dépôts (FDIC) dans un communiqué.

L’agence, comme ceux qui ont déposé une offre, « a besoin de plus de temps pour explorer toutes les options » afin de récupérer le plus possible d’argent, ajoute-t-elle.  

Proche des milieux de la technologie, SVB s’est soudainement retrouvée en difficulté après l’annonce de la vente de 21 milliards de dollars de titres financiers, avec une perte de 1,8 milliard à la clé, et de son intention de lever du capital.

La banque devant faire face à des retraits massifs, les autorités ont estimé le 10 mars qu’elle était insolvable et ont pris le contrôle de ses actifs, actant ainsi la plus grosse faillite bancaire aux États-Unis depuis 2008.

La nouvelle entité a rouvert le 13 mars sous le nom de Silicon Valley Bank Bridge avec à sa tête un patron nommé pour gérer les affaires courantes en attendant que soit décidé son sort.

Pour « simplifier » les enchères et étendre le nombre d’offres, la FDIC va permettre aux parties intéressées de déposer des dossiers séparés pour Silicon Valley Bank Bridge, et pour sa filiale de banque privée Silicon Valley Private Bank en charge des clients les plus fortunés.

Les banques, alliées ou non avec des établissements non bancaires, peuvent candidater pour récupérer les dépôts ou les actifs de ces entités tandis que tous les établissements peuvent proposer de racheter les portefeuilles d’actifs, précise la FDIC.

Les offres pour Silicon Valley Private Bank sont à déposer d’ici mercredi soir et celles pour Silicon Valley Bridge Bank d’ici vendredi soir.