Toujours en attente de l’approbation du fédéral, Rogers, Shaw et Québecor reportent au 17 février la date limite pour réaliser les transactions impliquant les trois entreprises.

Ces transactions sont la fusion de Rogers et Shaw, une opération évaluée à 26 milliards (incluant une dette de 6 milliards), et la vente de la filiale sans fil de Shaw (Freedom Mobile) à Québecor au cout de 2,9 milliards.

Les trois entreprises disent travailler de concert avec le ministère canadien de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique pour obtenir l’approbation nécessaire pour aller de l’avant.

Ottawa doit notamment approuver le transfert de licences de spectre de Shaw à Vidéotron, la principale filiale de Québecor.

La semaine dernière, le ministre François-Philippe Champagne a indiqué qu’il examinait la décision de la Cour d’appel fédérale et qu’il prendrait une décision en temps opportun.

Il a précisé que la promotion de la concurrence et de l’abordabilité dans le secteur des télécommunications a toujours été, et demeurait sa priorité absolue.

Dans un premier temps, le comité de l’industrie et de la technologie de la Chambre des communes s’était précédemment prononcé contre l’accord.

La Cour d’appel a rejeté la semaine dernière l’appel du commissaire de la concurrence qui contestait la décision du Tribunal de la concurrence rendue à la fin décembre. Le Bureau de la concurrence s’opposait aux transactions proposées par les trois entreprises.

La date limite précédente pour réaliser les accords avait été fixée à ce mardi 31 janvier.

- Avec La Presse Canadienne