Volkswagen privilégie l’Ontario afin d’accueillir son usine de batteries pour véhicules électriques, comme le rapportait La Presse le mois dernier.

Le constructeur automobile allemand se garde toutefois une porte de sortie en précisant que le projet pourrait voir le jour ailleurs en Amérique du Nord. Ces informations figurent dans des inscriptions récentes au registre ontarien des lobbyistes effectuées par des consultants retenus par Volkswagen. Le gouvernement Ford aurait déjà offert d’appuyer le projet par l’entremise « d’investissements » qui n’ont pas été chiffrés. « Il n’y a aucune garantie qu’après les discussions […] que l’Ontario, ou tout autre endroit au Canada se verra attribuer le projet », prévient-on.

Cette mise en garde contraste avec le ton employé par la multinationale et le ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, en décembre dernier. Volkswagen annonçait alors regarder au Canada pour construire son usine. L’affaire semblait dans le sac.